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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 11:06

 

Auteur: Lord Asema-Realis




Je ne l'avais que peu connu. Pourtant, je sentais quelque chose en moi qui me rapprochait de lui, et ce, jour après jour.

Un mois plus tôt, j'avais reçu un appel, disant qu'une de mes connaissances avait eu un accident de la route. Je pensais alors que c'était quelque chose de classique.
On m'avait dit qu'il été en scooter accompagné de son ami, tard dans la nuit. Ils roulaient tous les deux en appréciant le vent qui leur était offert. Leur dernière soirée entre amis...

Puis le drame.

Son scooter avait percuté une voiture qui voulait tourner à gauche, sans prendre la peine d'indiquer son changement de direction. Ils furent percutés de plein fouet, alors que leur vitesse était stable.
Ma connaissance avais reçu le guidons en pleins thorax, ce qui avait causé de lourds dégâts. Son ami n'avait eu que la jambe cassée, ce qui était quelque choses de réparable.
Ce n'était pas le cas du conducteur.

Ils furent transportés directement à l'hôpital. Je n'avais appris cette nouvelle que le lendemain, tout comme leurs parents.

Je me disais au début qu'il allait s'en sortir, espérant.
Les jours se suivaient, et je remarquais que quelque choses d'étrange m'était arrivé.

Je ressentais une sensation, une sensation qui était  présente en permanence au dessus de ma tête, comme si le petit morceau d'une âme était venu s'y installer.
Celle-ci fut plus forte de jour en jour.

Ma connaissance avait par la suite presque perdu l'usage du poumon gauche, et heureusement,l'autre n'avait rien. Mais une importante hémorragie interne s'était aussi déclarée.
Il fut placé dans un coma artificiel, la douleur semblant trop difficile à supporter pour lui, aux yeux des docteurs. Ils ne pouvaient pourtant pas comprendre ce qu'il ressentait à l'intérieur de lui.

Les docteurs continuaient à le surveiller de jour en jour, tout comme sa famille, et certains restaient   même une journée entière à ses cotés. Ils espéraient qu'une bonne nouvelle allait rassurer leurs inquiétudes...

J'étais au courant de tout ce qui se passait au jour le jour.


Une semaine plus tard


Son poumon gauche allait un petit peu mieux. Et bien évidement, ils avaient stoppé son hémorragie.
Les médecins pensaient qu'il était temps de le réveiller, mais il fut très agité. En effet, il ne savait pas ce qui se passait, et ne réalisait pas ce qu'il s'était produit, même après les explications de sa famille.
Il ne réussit pas à tenir une journée réveillé et les médecins avaient décidé de le rendormir à nouveau. Encore une fois entre la vie et la mort, planant dans un vide à deux couleurs.


Deux semaines plus tard.



Il fut à nouveau réveillé. Mais une autre hémorragie s'était déclenchée et  il hurlait d'agonie, tout en demandant à sortir de l'hôpital.
Cette prison était infernale, le rendant fou petit à petit.

Pour la troisième fois, il fût replacé dans un sommeil artificiel. C'était la dernière fois que les couleurs miroitantes de la vie avaient tinté ses yeux.
Ses parents et le reste de sa famille étaient à cran, et peu à peu, ils s'énervèrent sur les médecins et sur tous ceux qui s'occupaient de lui.
Tous voulaient des réponses qu'ils avaient déjà sous leurs yeux. Ils ne pouvaient rien faire à part attendre à côté du lit de mort de leur fils.

La sensation que je ressentais fut encore plus présente, et contrôlait mes pensées. Je rêvais de cet accident chaque nuit. Je le revoyais encore et encore se dérouler, alors que je n'avais pas été présent.
Je me demandais alors si il voulait me transmettre un message, ou me parler. Me dire quelque chose dans son coma artificiel.
Pourtant, je l'avais pas connu tant que ça. Étais-je son seul espoir pour communiquer?


Trois semaines se sont maintenant écoulées.


Son état était toujours le même, les dégâts provoqués par son hémorragie persistaient et son poumon gauche ne fonctionnait presque plus.

Sa famille voulait lui parler à tout prix, mais les médecins étaient contraints de leur refuser cette requête. Les risques d’aggraver son état étaient trop importants.
De plus, les docteurs leurs avaient demandé une autorisation pour l'opérer du poumon afin de le remplacer par un nouveau, et ce choix lança un débat de quelques jours entre les membres de sa famille.
L'opération s'était bien passée.
Mais ils remarquèrent qu'elle avait aussi aggravé les répercussions de son hémorragie.


Puis quatre semaines.

Ses parents étaient de plus en plus inquiets, rongés par le doute et la peur.
Quand aux médecins, ils perdaient peu à peu espoir pour ce jeune homme.

A ce moment là, la sensation au dessus de ma tête était constante, et beaucoup plus claire qu'auparavant. Je présentais que quelque chose allait se produire, quelque chose qui mettrait un terme à sa vie.

Ce fut le cas.


Cinq semaines, enfin.


Le personnel soignant avait encore une fois demandé de pratiquer une autre opération, pour tenter de contrer les effets de l'hémorragie une bonne fois pour toute.
Cette décision fut prise rapidement... malheureusement.
Car la mort l'avait frappé à cette occasion.

Pendant l'opération, l'un des docteurs avait oublié de lui ouvrir ce petit morceau de peau au niveau de la gorge, pour qu'il respire avec le tuyaux.
Il fut mort en quelques minutes.

J'appris cela un matin. Bizarrement, aucune sensation ne me vint à ce moment là. J'eus un simple choc.

Le lendemain, j'ai remarqué que cette sensation avait disparu... pour toujours elle aussi.
Repose en paix, Alexandre
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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:26

Auteur: Trude

 

 

Vous ouvrez les yeux.
Autour de vous, un univers familier que vous discernez à travers la pénombre.
Votre chambre, vos meubles, vos affaires. 
Les ombres de la lune sur le mur d’en face dessinent des silhouettes effrayantes, vous n’y prêtez pas attention. Vous préférez quitter votre lit.
Quelque chose a changé. Vous vous en êtes rendu compte assez rapidement.
Cet univers familier n’est pas tout à fait le votre. Quelque chose a changé.
Vous avancez vers la porte, tâtonnant un peu au passage.
La porte s’ouvre sans grincer. Vous n’êtes pourtant toujours pas rassuré.
Vous observez le corridor d’un œil inquisiteur, cherchant désespérément cette petite chose qui vous a fait sombrer dans le doute et l’angoisse.
Pourtant, tout est là.
Les portes des chambres de vos frères sont là, bien alignées.
Les escaliers sont là, toujours immuables.
Les fenêtres donnent toutes sur le ciel nocturne.
Vous n’arrivez plus à comprendre cette impression qui vous tiraille le cœur.
Vous continuez à avancer, descendez les escaliers, jetez un coup d’œil dans chaque recoin de votre maison.
Tout est à sa place. 
En tentant de remonter les escaliers, vous manquez de glisser sur une des petites voitures de vos frères tapageurs.
Vos frères tapageurs.
Vous comprenez.
Vous vous ruez dans la chambre de l’un d’entre eux.
Vous ouvrez la porte en haletant.
Juste sous la fenêtre ouverte sur la lune, vous distinguez votre frère.
Vous distinguez son ventre ouvert, ses tripes étalées sur la couverture verte.
Votre petit frère tapageur.
Ce qui a changé, c’est le silence.
Ce silence opaque, dérangeant, à la limite de l’insupportable. Ce calme infini que votre famille arrivait à vaincre, même lors de son apogée, durant ces sombres heures nocturnes.
Vous entendez des pas frêles, étouffés par la moquette du corridor. Juste derrière vous.
Vous fermez les yeux et attendez de devenir une part du silence.
 

 

Du fond de ce silence opaque, le bruit d’une lame qui fend l’air vous parvient, étouffé par le faible murmure de vos sanglots.

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 17:54

Auteur: Caribou

 

Il se réveilla dans une pièce sombre et mal éclairée. Il ne se souvenait pas de ce qu'il avait fait avant d'être dans cette pièce. Il ne voyait que du noir, avec ses pauvres yeux à peine habitués à la lumière faible qui émanait de la lampe juste au-dessus de lui. Il attendit quelques minutes pour pouvoir voir ne seraient-ce que les murs. Pendant qu'il fixait devant lui, il sentit une étrange sensation dans le bas du corps. Il tenta de bouger ses jambes, mais il ne sentit absolument rien. Il tenta de se défaire de ses chaîne mais il ne put atteindre ses éventuelles jambes. Il se prépara au pire tandis qu'un homme arriva et monta l'intensité de la lumière. au lieu de fixer l'inconnu il regarda désespérément l'Endroit où auraient dû être ses membres inférieurs. Il n'y avait rien. Deux bosses se terminant par des moignons. Il se mit à paniquer et a hurler après l'inconnu, qui était beaucoup trop calme.

— QUI ÊTES-VOUS ?! Vous êtes le déchet qui m'as pris mes jambes !? POURQUOI NE PAS AVOIR PRIS MES REINS, MON CŒUR ET MES BRAS TANT QUE VOUS Y ÉTIEZ !!? hurla-t-il.

— Arrêtez de hurler. Premièrement, ne vous inquiétez pas, nous avons pris soin de prendre un poumon et un rein, répondit-il avec un sourire. Deuxièmement ...

— EN QUOI JE M'INQUIÈTE, CRÉTIN !!? Rendez-les moi immédiatement !!

L'homme dans la pénombre lui donna un coup de pied sur les dents en guise de calmant.

— Voilà. Vous êtes calmé ? Nous pouvons enfin parler. Vous voyez la porte blanche, derrière vous ?

L'estropié enragé se tourna. Il y avait bien une porte. C'était la porte par laquelle le "déchet" était entré. D'ailleurs, il y avait de la lumière qui sortait des interstices. Il se retourna vers son agresseur.

— Eh bien, cette porte s'ouvre sur une salle, qui mène vers une autre porte, qui s'ouvre sur une autre salle et ainsi de suite ! Cette chaine se poursuit jusqu'à 950 portes ! Lorsque vous allez ouvrir la dernière porte, vous serez de retour dans votre ville !

La pauvre victime le regarda, piteux. Allait-il pouvoir traverser 950 salles... Sans jambes !?

— Et mes jambes, là-dedans ? J'aimerais les ravoir .... dit-il, mal assuré.

— Vos jambes vous ont été arrachées pour le défi.

— ... Vous vous foutez de moi ... ?

— Non ! Et on a quelques contacts qui seraient intéressés par des membres humains.

— Je veux mes jambes ... Je veux être enterré avec mes jambes .... commença-t-il a répéter.

— Vous les voulez absolument ?

L'handicapé hocha la tête, au bord des larmes. L'homme en noir fouilla dans sa poche et montra une clé rouge à sa victime.

— Cette clé rouge ouvre la porte rouge. La porte est dans la quinzième salle, je crois bien. Cette salle vous mènera vers la fin. Et vos jambes ajouta-t-il avec un sourire.

L'estropié était bien trop content pour douter de ce que dit l'homme, il n'avait plus rien à perdre de toute façon. Il prit la clé et remercia l'homme, souriant. Il se demanda pourquoi l'homme lui avait donné cette clé, qui le mènerait à la liberté, selon ses dires.

Il s'avança en rampant vers la porte blanche et la franchit. Comme l'avait dit son ravisseur, c'était une salle éclairée tout simplement, et décorée d'une autre porte, en face de lui. Il s'avança et en franchit durement quatorze, jusqu'à ce qu'il tombe sur une salle avec une porte rouge. La fameuse porte rouge. Il inséra la clé de la même couleur et regarda la pièce. Elle était noire. Il rampa à l'intérieur. C'était étrange. Il était sur une sorte d'estrade. Devant lui, en bas de la "scène" était posé un cercueil, avec ses jambes. Il paniqua et voulu partir, mais sur les côtés, là où il n'avait pas regardé, se trouvaient des hommes qui le prirent par les bras et le surélevèrent, à la hauteur que ses jambes ne lui donneraient plus. Un homme s'approcha avec une scie à chaine et commença à couper lentement ce qui reliait sa tête à son torse.

L'homme de la première salle mit sa tête au-dessus du torse dans le cercueil. La tête de l'homme profita de ses derniers instants de conscience et sentit ses cellules mourir tandis que son assassin souriait en disant "Je n'ai pas menti. J'ai fais ce que tu désirais. Tu as ta fin et tes jambes".

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 16:50

Auteur: Dr.Zork

 

 -Cool, enfin un forum d'éventrologues serieux!

Paul était heureux,  cela faisait longtemps qu'il cherchait un forum parlant de Jack l'éventreur où  il serait sûrement pris au serieux... Paul s'était toujours intéressé au cas de "Jack l'éventreur"... Et maintenant, cela faisait 7 ans qu'il l'étudiait. Et il  avait réussi à en tirer des conclusions que la plupart des gens trouvaient  farfelues...

 -Pfff, ce n'est qu'une bande d'imbéciles qui ne veulent  pas voir la vérité, marmonna-t-il en repensant aux moqueries qu'il avait subi  lorsqu'il avait parlé de ses théories sur un autre de ces forums.

Après  s'être rapidement présenté, il alla directement dans la partie: "Identité de  l'éventreur - votre théorie", et créa un sujet.


   

Sujet: La véritable  identité de l'éventreur

  Corps du message: Suite à mon étude des faits,  ainsi qu'à l'examination des preuves ayant été présentées dans cette affaire  (notamment les nombreuses lettres, qui ne sont que des canulars,  malheureusement), j'ai réussi à tirer la conclusion suivante: Jack l'éventreur  est une entité non-humaine.

1er élément: La férocité des meurtres et  l'acharnement. Seul un être froid, cruel, et n'éprouvant de sentiments peut  accomplir de tels actes. Seul un malade mental... Ou un être non humain peut  accomplir ceci.

2ème élément: La vitesse à laquelle disparaissait  l'éventreur après chacun de ses actes. En effet, jamais il n'a été ne serait-ce  qu'aperçu par le moindre témoin: l'eventreur est donc soit un habitant des lieux, qui donc les connaissait parfaitement... Soit un être doté de pouvoirs supérieurs aux  capacités humaines.

3ème élément: La disparition de certains organes chez  les victimes. Encore une fois, cela est soit un malade mental, soit un  non-humain... En effet, que ferais un humain normal avec des organes prélévé sur  une femme qu'il vient de massacrer?

4ème élément: Alors qu'un malade mental, dans sa furie destructrice, aurait fini par faire une erreur,  l'eventreur, lui, n'EN A PAS FAIT UNE SEULE QUI PERMETTRAIT D'AVOIR LE MOINDRE INDICE!!!

 

 

 

Paul cliqua sur envoyer. Il attendit, impatient, espérant  qu'on lui répondrait bientôt. Au bout de quelques minutes, il reçut un mail  venant du forum... Une réponse sur son sujet! Il fonça la lire.

 Love_Jack: Une entité non-humaine? Nan mais lol, quoi, autant  partir comme ça et dire que tous les pires tueurs de l'histoire sont  non-humains... Hitler, qui s'est rendu meurtrier de tant de gens par la guerre est un extraterrestre, je le jure! x)

Paul frappa du poing du poing contre  son bureau. Lui qui pensait être prit au sérieux, pour une fois, on se moquait  encore de lui. Pourtant, les membres semblaient sympathiques et sérieux... Il  envoya un message privé à Love_Jack "Go chatbox, qu'on discute...". Paul rejoignit le chat.  Il n'eut pas longtemps à attendre.



    Love_Jack join the  chat.

  Love_Jack: 'lut. Qu'est ce que tu me veux?

  Paul: Discuter.  J'ai avancé ce que je savais pour appuyer ma théorie, à toi d'argumenter  pourquoi Jack était, selon toi, humain.

  Love_Jack: Tout simplement, je  dirais que c'est impossible. Les êtres surnaturels n'existent pas. 

  Paul: Rien que parce que l'existence des êtres surnaturels n'a pas été  prouvé, pour toi, cela n'existe pas? J'accepterai de te donner raison... Quand  tu aura prouvé que les êtres surnaturels n'existent pas.



Il  reçut un mail: "Un nouveau message privé vient de vous arriver sur le forum Jack  l'éventreur". Paul n'attendit même pas la réponse de Love_Jack, car il savait  qu'il ne répondrait rien d'intéressant, et alla lire ce message privé. C'était un message privé de JackTheRipper, le créateur du forum.

"J'ai effacé ton sujet. Ne le recrée  pas de nouveau, ou tu en subiras les conséquences."

Paul soupira... Il ignora les menaces, et reposta son sujet. Après tout, que risquait-il? Sous prétexte qu'il n'est pas d'accord, l'admin le bannirait? Une nouvelle fois, le  sujet fut effacé, et Paul reçut un message privé. Il ne le lut même pas, et cliqua sur répondre.

"De quel droit efface-tu ainsi mon sujet? Tu n'es pas d'accord, alors tu ne veux pas que je laisse ma théorie sur ton forum?"

 

 

La réponse ne se fit pas attendre.


"Ce n'est pas que je ne sois pas d'accord, au contraire... Tu es même plus proche que tu ne penses de la vérité... Si tu veux, nous pouvons en discuter personnellement... Face à  face..."

_________________________________________________________



    

     Love_Jack  join the chat.

  Anderson: Yo! T'as entendu la dernière rumeur? 

  Love_Jack: Salut, nan, c'est quoi?

  Anderson: Tu sais, le nouveau  avec qui tu t'étais brouillé peu après son arrivée? 'paraît qu'il a été  retrouvé eventré dans sa chambre, et ses abats répandus autour de lui!

  Love_Jack: Pfff. Simple connerie qu'il a inventé pour se rendre intéressant...

  JackTheRipper: Toute rumeur à un fond de vérité...


Si ce qui est inexplicable est, et restera inexpliqué, il y  a une bonne raison... Il y a des secrets qu'il vaut mieux ne pas découvrir, et  encore moins révéler...

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 15:20

La nouvelle émission des Bribes Perdues!

 

Le principe d'une Fast Review Perdue?
Présenter, juger et probablement déconner avec un film en exactement 3 minutes!

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 13:24

Auteur: Conan3D

 

 

Homunculus, vous connaissez? C’est un manga d’Hideo Yamamoto, dans lequel un homme se fait subir, par un étudiant en médecine passionné d’occultisme, une trépanation en échange de 700 000 yens, ce qui a pour effet de lui faire voir les gens de manière différente : Il voit leurs homunculus, des espèces de monstres représentant leur “ame”, leur “esprit”, leurs “souvenirs” et un tas d’autres choses (par exemple, un mec qui ne pense qu’à baiser sera représenté par une tête de bite, littéralement). En fait, la trépanation augmente l'oxygénation du cerveau, ce qui lui permettrait d’augmenter ses capacités. Et justement, ces capacités, d’après le manga, seraient présente chez les jeunes enfant, ayant encore leur corps en formation, et leur cerveau oxygéné à 100%.

Et c’est cette partie qui m’intéresse. Je me rappelle d’un truc de quand j’étais petit : je faisais un cauchemar récurent. Je rêvais que j’avais mon biberon à coté de moi, mais j’arrivais pas à l’attraper, il montait encore et encore, et ensuite tout devenait noir, puis un cadre bleu apparaissait puis une créature en forme du Game Over de Donkey Kong Country apparaissait, et me parlait. Puis je me réveillait, j’allais pour allumer la lumière mais elle s’allumait pas, puis je sortais de ma chambre pour aller dans celle de mes parents puis une créature en forme du logo Sega me fonçait dessus en aboyant, puis quelque chose me donnait une fessée puis je retournais dans ma chambre et j’allumais la lumière.

Même encore, quand j’y pense aujourd’hui, tout me semblait réel. Et après la lecture de ce manga, je me suis demandé si ce n’était pas des homunculus que je voyais : En effet, ne connaissant pas grand chose, et ne comprenant pas ce grand chose, ce que je voyais n’avait surement aucun rapport avec les “choses” de mes “cauchemars”. Je me suis renseigné un peu partout sur le net, et un jour je suis tombé sur un forum plus ou moins occulte, et là bas j’ai posté un message demandant concrètement ce qu’était un homunculus. Un admin a locké le topic, car il était doublon avec un vieux topic. J’y ai posté ce que j’ai demandé dans l’autre, puis je remarquais un truc : il manquait des posts. Il y avait des suites de messages sans aucune logique. Je le fis remarquer, quand un admin (encore le même) locka le topic. Je grommelais et laissais tomber. Six jours plus tard, je reçus un message privé, venant d’un certain Vagomeer, qui disait “Voilà la raison des posts manquant” avec un lien ensuite : Il s’agissait d’un fichier I-Doser (un logiciel de binaural beats, censés nous faire ressentir des effets chelous, mais ça marchait pas terrib’). Le nom du fichier était moununchuls.drg. Je demandais ce que c’était, et il me répondit : “Moins dangereux qu’une trépanation, mais plus efficace”.

J’ai sorti tout l’attirail : Le gros casque, la grosse carte son, le volume à fond et j’ai lancé la “dose” tout en m’allongeant sur mon pieu. Imaginez avoir la tête dans un étau mais en même temps avoir le corps qui s’enfonce dans le sol. C’est un peu l’effet que ça m’a fait. Au bout de ce qu’il m’a semblé être plusieurs heures, j’ai voulu bouger un peu mais je ne pouvais pas! J’étais purement et simplement paralysé. Je restais comme ça jusqu’au petit matin, où je me suis levé. Je ne me sentais pas si fatigué, mais plutôt sur les nerfs. Il était 5h du mat, et j’avais cours à 8h.

Le matin, tout était normal. J’avais un peu mal à la tête, mais je l'imputais à mon manque relatif de sommeil. Ce n’est qu’ensuite, dans l’après midi, que tout est devenu bizarre. En cours de littérature, je voyais des formes rôder dans la salle. Puis, je les ai vues se coller, rentrer dans mes camarades. Petit à petit, je les voyais se transformer : Il ne disaient rien, n’esquissaient pas un rictus de douleur, mais je les voyais changer : Un bras par-ci, une jambe par-là, et pourquoi pas une queue à pointes aussi? Puis la sonnerie. Mon voisin s’est tourné vers moi en me demandant si ça allait, mais avant que je puisse répondre, ma prof m’a demandé de “bien vouloir enlever ces lentilles complètement ridicules”. Ok, je voulais bien, mais je ne portais pas de lentilles. J’empaquetais mes affaires et je courus aux chiottes : Depuis mes pupilles, mes iris, habituellement marrons, se teintaient en rouge/jaune. Et puis soudain, tout est devenu sombre. Le temps semblait avoir ralenti. Il y avait de plus en plus d’ombres autour de moi, qui rentraient dans encore plus de gens. Et leurs “mutations” devenaient de plus en plus horribles : Certains perdaient un membre, qui tombait, puis deux ou trois autres sortaient de l’endroit où se trouvait le précédent, d’autres perdaient des morceaux entiers de peau pour laisser apparaitre leurs muscles à nu, d’autres étaient simplement des tas difformes de boue beige et visqueuse.
Je courus chez moi. Je ne savais pas pourquoi, instinctivement, c’était l’endroit le plus sûr pour moi...

Arrivé chez moi, je m’arrête. Je ne pouvais plus bouger, j’étais de nouveau paralysé, et là... la douleur. Plusieurs spectres étaient rentrés DANS moi. J’avais mal. Je sentais des espèces de choses pousser dans mon dos, tandis que mes jambes tombaient de mon corps pour laisser sortir deux pattes à chaque endroit où se trouvaient mes jambes. Ma peau me piquait : Des poils poussaient sur chaque centimètre carré de ma peau, comme si des milliards d’aiguilles me transperçaient. Puis, le noir. Le calme. Le silence.





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Je me suis réveillé, en sueur. J’étais dans mon lit, avec mon casque sur les oreilles. Il était 3h du mat. Un cauchemar. Un putain de cauchemar. Je me frottais les yeux et j’allais dans la salle de bain, me rincer le visage.

En relevant la tête devant le miroir, je vis distinctement mes yeux.

Ils étaient jaune autour de la pupille, et le reste de l’iris était rouge. Rouge sang.

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 10:52

La nouvelle émission des Bribes Perdues!

 

Le principe d'une Fast Review Perdue?
Présenter, juger et probablement déconner avec un film en exactement 3 minutes!

 

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 21:23

Il s'agit d'une vieille, très vieille maison.

Elle existait déjà avant même que Saint-Tropez ne devienne une grande ville.
Rénovée à plusieurs reprises, elle tient encore bien la route.
Cette demeure est la propriété de la famille Stenwell, installée sur la côte depuis des générations.
L'arrière-grand-père avait même connu les premiers propriétaires, ceux qui avaient construits la maison.
C'était une fort belle bâtisse, loin du manoir mais fort respectable néanmoins, tenant sur trois étages, avec grenier et caves sur deux niveaux.
Les grandes ouvertures donnaient à chaque pièce de la maison une luminosité exceptionnelle.
Un balcon entourait le dernier étage, et la maîtresse de maison avait décidé de l'orner presque entièrement de fleurs aux couleurs vives.
Entourée d'un modeste jardin, la bâtisse était située en plein centre ville. En fait, c'était la ville toute entière qui s'était construite autour de cette maison.
Les propriétaires ne gagnaient pas des fortunes, mais cette dernière génération était particulière.
Autrefois, toute la famille envahissait l'ensemble des pièces de la maison.
Les enfants logeaient au dernier étages, les parents au premier, et enfin les ancêtres occupaient le rez-de-chaussée.
Il faut savoir que chacun des étages était presque indépendants: installations sanitaires, cuisines, séjour...
Mais avec les années, comme partout d'ailleurs, la famille s'était dispersée.
Seuls restaient dans la maison familiale Richard et Andrea Stenwell, la cinquantaine, et leur fils Louis.
Les ancêtres tenaient à présent en maison de repos.
Les pièces jadis occupées par les rires des enfants et des vieillards l'étaient par divers loisirs... Salle de billard, salle de télé, salle de gym, etc...
Les parents avaient un revenu relativement modeste, aussi l'entretien de la maison se faisait sur plusieurs années.
Cette année, les Stenwell avaient fait refaire deux fenêtres à l'étage, ainsi que le plancher de la cave (du haut) plus récemment.

Le fils Stenwell aimait à se reposer dans la cave, au niveau le plus haut des deux, dans lequel il s'était aménagé une chambre secondaire de fortune.
Mais comme la plupart des adolescents, un lit, un bureau et surtout un ordinateur lui suffisait.
Il était de nature réservée.
A l'école, nombreuses étaient les humiliations.
Comme tous les jeunes adultes timides et sensibles, il subissait brimades et moqueries à longueur de temps.
Mais il savait que cela ne durerait qu'un temps, le temps que la tolérance gagne les jeunes esprits en quête désespérée d'affirmation de soi de ses camarades...
Ce qu'il aimait, par-dessus tout, c'était donc l'idée de se retrancher un peu du monde.
Et cette cave , parfaitement aménagée comme n'importe quel autre étage de la maison (au tiers de la taille cependant), l'isolait comme un bunker, remplissant à la perfection ce rôle d'abri anti-humanité.
Il était rangé, aussi il assurait lui-même le ménage dans cette partie de la maison.
Ce qui fit qu'au bout de quelques mois, ses parents ne voyaient plus aucune raison de vérifier la bonne tenue de la pièce, le laissant seul et unique être humain à y entrer pendant plusieurs mois.

C'était son petit coin à lui, loin des tumultes du monde.
Quelques magazines au sol, une paire de bouteilles d'eau, un téléviseur, deux consoles de jeu et son sac avaient rejoints le mobilier à cette rentrée scolaire.
Au début, il se contentait de longues heures connecté sur le net, le rétro-éclairage de l'écran pour seul éclairage dans la grande pièce sans fenêtre et aux murs blancs.
Puis il avait commencé à s'intéresser à l'étage du dessous, le plus bas de la maison.
Il captait tout son intérêt car cet étage était vraiment retranché du monde, et séparé de sa chambre secondaire par plus d'un mètre de pierres.
Seulement, il était difficile d'y emménager en l'état.
Elle servait à une lointaine époque de cave à vin, mais depuis que ses parents avaient repris le flambeau, eux qui ne buvaient pas, il n'y avait rien d'autre ici-bas que quelques caisses et autres vieux coffres remplis d'histoire.

Quand on se trouvait dans cette pièce on n'entendait pas le moindre bruit.
Il y régnait véritablement un silence de mort, aucun son ne perçait l'épaisse couche de roche.
En fait, Louis avait pensé y installer un ampli pour guitare à une époque où il s'était intéressé à la musique, mais avait vite abandonné l'idée.
Les murs de vieille pierre laissaient filtrer de nombreux insectes ça et là, qui menaient leur vie sans trop envahir la cave.
Faute d'aération efficace, l'air était assez peu renouvelé, aussi y dormir ou y passer de longues heures était assez compliqué.
Dans le coin nord-est de la pièce, éclairée par un modeste néon, une faille ouvrait un trou vertical profond mais étroit.
Depuis des années, on pouvait y voir, à l'aide d'une lampe de poche, de monstrueuses araignées y mener une existence paisible.



Louis avait beau réfléchir, il savait bien que cette pièce resterait en l'état, faute de moyens.
Alors il s'intéressa de plus près à la fameuse faille.
Il remarqua qu'en enfonçant un bâton dedans, de belles araignées aux motifs et couleurs inédites s'enfuient, paniquées.
Il les écrasa sans ménagement, à l'exception d'une seule, toute blanche et aussi malsaine que magnifique.
Après une longue hésitation, il la nomma Whity, et l'enferma dans un vieux pot de moutarde.
Sans trop qu'il comprenne pourquoi, elle mourut quelques jours plus tard.
Il avait pourtant bien veillé à laisser passer de l'air, et lui avait fourni plusieurs moucherons qu'elle n'avait même pas regardé.

Puis arriva un vendredi assez spécial.
Un des élèves de son lycée le frappa, Louis se défendit mais se fit violemment agresser par les amis de son camarade.
Il rentra à la maison avec une côte brisée et le visage ensanglanté, couvert de marques qui pour certaines ne partiraient plus.
L'affaire fut portée aux oreilles de la police qui sanctionna gravement les parents de ses agresseurs, qu'il ne revit jamais.
Cependant, cet épisode avait ouvert dans son cœur une brèche ouverte à la haine.

Une nouvelle fois, quelques jours après, il saisit un bâton pour déloger quelques insectes à torturer.
Puis il se lassa et se mit en tête de les tuer toutes.
Il essaya d'abord avec un aspirateur mais sans succès, puis à l'aide d'un pistolet à eau remplit d'eau de javel.
Lors de cette deuxième tentative, plusieurs arachnides sortirent, d'un genre qu'il n'avait jamais vu auparavant.
Leur corps étaient vraiment bien plus gros que leurs pattes, presque aussi gros qu'un œuf de caille...
Ce qui ne les empêchait pas d'être rapides.
Il tua aussi vite qu'il put les déserteuses, mais l'une d'elle parvint à accrocher sa main et le mordit.



Pris d'une vive douleur, il retira aussitôt son membre endolori et se vengea d'un violent coup de pied.
Le jeune adulte se précipita à la salle de bain du rez-de-chaussée et appliqua un désinfectant avant d'observer la blessure.
Il y avait deux points très larges et très nets, ce qui le faisait saigner abondamment. Fort heureusement, ce n'était pas très profond.
Dans les heures qui suivirent, il réfléchit à une solution rapide et efficace pour détruire ces nuisibles définitivement.
Alors que sa blessure le démangeait encore, il s'empara de son pistolet à eau et le remplit d'essence, projeta abondamment le liquide inflammable dans la faille, et y jeta une allumette.

Ce qu'il entendit alors fut le son le plus horrible de son existence.
Comme un millier de crissements, aigus, mêlés aux abdomens qui explosent sous la chaleur comme autant de maïs à pop-corn,
et une odeur inconnue mais très désagréable.
La fumée envahit malheureusement la pièce trop rapidement et il dut partir, en prenant soin d'arroser copieusement la faille de sable et de terre jusqu'à presque entièrement la combler.

Le lendemain, quand il revint, l'odeur ne s'était pas encore dissipée, mais la fumée si. Il put voir ça et là de nombreux cadavres d'arachnides joncher le sol, les pattes repliés dans une douleur morbide.
Toute la nuit durant, sa blessure l'avait démangé, et au matin elle avait pris une sale couleur violette.
C'est pourquoi sa première réaction devant le théâtre de son massacre fut d'écraser les cadavres de ses victimes, comme pour les tuer une fois encore.



Le midi, il parla à son père de l'incident. Celui-ci se fâcha, puis décida de le sanctionner.
Il devrait lui-même reboucher la faille avec du plâtre, qu'il paierait de sa poche, et nettoierait totalement la cave.
Il mit le week-end tout entier à s'acquitter correctement de sa dette.
Fort heureusement, sa main ne le faisait plus souffrir.
Le dimanche au soir, en retirant son pansement, il s'aperçut même qu'elle avait presque totalement disparu.
En revanche, il ressentait une certaine douleur au ventre, certainement une réaction suite à la fumée de l'avant-veille.

Il était content d'avoir rebouché la faille, finalement.
Cela permettrait peut-être de remettre au goût du jour l'aménagement de la pièce.
Le midi d'un jour de semaine où il mangeait avec son père, il aborda la question.
Louis proposa d'aider à l'installation d'un système d'aération moderne,
ce que son père refusa aussi sec: naturellement, il y avait d'autres priorités, comme par exemple de faire changer la porte d'entrée massive qui commençait à sortir de ses gonds...
L'adolescent voulut argumenter, mais fut pris d'une quinte de toux.
Il toussa de plus en plus violemment, jusqu'à éjecter une sorte de gelée blanche.
Il n'avait jamais vu ça auparavant. Son père lui recommanda simplement de mâcher plus longuement avant d'avaler, ou bien il finirait par s'étouffer pour de bond.

Le soir, cela le reprit.
Alors qu'il jouait à son jeu en ligne favori, il fut contraint de quitter le clavier plusieurs minutes avant de parvenir à reprendre sa respiration.
Sa toux lui faisait toujours expulser cette curieuse matière granuleuse, qui commençait à virer au jaune...
Inquiet, il décida de boire une tasse de chocolat bien chaud avant d'aller se coucher tôt cette nuit-là.

Au milieu de la nuit, il fut réveillé par une nouvelle quinte de toux.
Il mit longtemps avant de pouvoir reprendre sa respiration. Trop longtemps.
Il faillit se trouver mal au moment où enfin il expulsa une sorte de masse noire, beaucoup plus volumineuse que les autres.
Intrigué, il l'observa de très près...

Horreur! La chose avait des pattes! Huit, plus précisément!
Il avait lu qu'il était possible d'avaler des araignées dans son sommeil, aussi il décida de quitter la cave sans même prendre la peine de réveiller ses parents, dans l'instant même.

Puis il s'endormit plus paisiblement.
Il ne sentait plus du tout son œsophage obstrué, et n'avait plus aucune douleur au ventre.
Mais une nouvelle fois, son rêve se métamorphosa en cauchemar quand il fut pris d'éternuements, le réveillant immédiatement.

Allumant la lumière, il découvrit près de son oreiller... Une nouvelle araignée. Mais bien vivante, cette fois.

Louis commença à se sentir vraiment mal. Sa gorge s'obstruait encore, et bientôt il expulsa un nouvel insecte.
Et cela recommença immédiatement après, encore et encore... Il n'en finissait plus de tousser.
A bout de forces, manquant d'air, il tenta désespérément de joindre la porte, mais n'y parvint pas, et s'écroula sur le sol froid.
Pendant les heures qui suivirent, il sentit les araignées envahir tout son être.
Aucun mot ne saurait décrire l'horreur qu'il vécut alors.
Même l'imagination trouve ses limites quand il s'agit de ressentir des dizaines d'insectes puiser dans votre chair pour nourrir sa progéniture...

Ce n'est que trois jours plus tard que les Stenwell, inquiets de ne pas voir leur enfant, et le croyant toujours dans son appartement à la cave, le découvrirent, gisant près de la porte de sa chambre à l'étage.

Les araignées avaient envahis la pièce, et presque entièrement dévoré le corps de leur fils.
Saisis d'horreur, ils condamnèrent les caves, y faisant couler une grande quantité de béton, et vendirent la maison pour une bouchée de pain.

Cette histoire est célèbre dans la ville (les noms ont été changés).
Il est vrai que certaines espèces d'araignées ont la capacité de pondre leurs œufs dans le corps d'animaux afin de laisser leur progéniture la dévorer,
de la même manière que d'autres espèces d'arachnides dévorent leur propre mère à la naissance.


 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 21:22

Auteur: Alkkatraz

 

Il avançait à tâtons...



Plissant les yeux pour tenter d'apercevoir la moindre lueur susceptible de lui permettre de se repérer, Edouard jeune trentenaire au chômage était perdu dans les ténèbres qui avaient envahis sa maison. Il avançait, en faisant de petits pas et trainant les pieds pour éviter de se cogner aux meubles. Chose qu'il ne put hélas éviter, étant en chaussettes, son pied entra violemment en contact avec ce qui semblait au bruit être l'angle du vaisselier qui se trouvait dans le salon. Avalant un juron, il continua de marcher...



Ses bras étaient tendus devant lui, ses mains moites et tremblantes caressaient les murs grumeleux d'un papier-peint bas de gamme.


Soudain, un vase tomba ! Mais ce n'était pas Edouard... Puis un frisson glacial parcourut son corps.



Il paniqua, s'effondra. d'ordinaire calme et de nature paranoïaque, il ne comprenait pas pourquoi un vase se trouvant approximativement a deux mètres de lui était tombé. Et ce frisson, venant de nulle part, aucune fenêtre n'était ouverte, car dehors une tempête faisait rage.
Il se releva, marcha d'un pas plus sur et plus silencieux, il contrôlait sa respiration de manière à ce qu'elle soit inaudible, même à quelques centimètres. Son cœur battait la chamade, il avait l'impression qu'il s'était transformé en batterie et que quelqu'un taper dessus à vive allure. plaquant sa main droite contre son torse, il s'élança à travers la maison, son épaule droite frappa de plein fouet un mur, faisant faire une rotation au corps d'Edouard de 180°.



Il recula d'un petit mètre quand tout à coup, le sol se déroba sous ses pieds, sa tête cogna et il s'assomma plongeant à son tour dans les ténèbres...


Après cette chute assez mémorable, il ouvrit les yeux pour la première fois depuis des heures. Au- dessus de lui une petite lumière s'offrait enfin à lui. Il s'agissait d'une LED rouge faiblement allumée. Laissant entrevoir un levier. Ses yeux s'écarquillèrent, il y avait quelqu'un dans la maison... Seul une personne aurait pu abaisser ce levier...



De son bras droit encore engourdi par le choc, il releva le levier.


Comme un rêve inaccessible, la lumière réapparut enfin dans toute la maison. Edouard revint dans le salon pour voir le vase et si une fenêtre était ouverte, prêt à appréhender n'importe quel intrus.



Personne... Il n'y avait aucun signe de vie à par lui. Il explora chaque pièce de sa maison, contrôla à plusieurs reprises chaque fenêtre. Rien n'avait bougé...



Soudain, il entendit un "Clonk", et les ténèbres regagnèrent encore la maison.

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 22:55

La nouvelle émission des Bribes Perdues!

 

Le principe d'une Fast Review Perdue?
Présenter, juger et probablement déconner avec un film en exactement 3 minutes!

 

 

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