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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 13:58

Ce soir encore je regardais à travers la fenêtre de ma chambre. L'épais manteau bleu marine de la nuit recouvrait la ville.
Comme chaque soir, les lumières s'éteignent au fur et à mesure jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une seule: la mienne.
Ma lumière reste allumée toute la nuit durant, tandis que mon ami joue avec moi.
Il est gentil, un peu plus grand que moi et aussi très intelligent.


Il n'y a pas si longtemps, mes parents ont fait venir un docteur. L'homme m'a examiné et dit à mes parents des choses que je n'ai pas comprises, comme le mot " asile ". Des mots que je ne comprends pas, il y en a beaucoup. A 14 ans, je ne suis pas allée souvent dans une école. Mes parents disaient qu'aller à l' " asile " c'était bien mais bizarrement je n'ai jamais aimé ça.


Depuis ma plus petite enfance, je suis enfermée dans cette chambre et on m'apporte à manger sans contact physique. J'ai beau grandir, je me sens toujours aussi petite et aussi débile. Mon ami, lui, me traite comme une grande. Dans ce monde, personne ne parle à personne et tout le monde marche toujours dans la même direction. Je suis dans cette chambre et j'ai un ami. C'est tout ce que je sais. De temps en temps, j'entends des gens parler comme s'ils étaient à côté de moi mais je n'arrive pas à les voir. Ils hurlent: "Reprends-toi chérie ! " ou encore " ma fille bas-toi contre ça ! " mais j'ignore d'où ça vient alors je m'en fiche.


A chaque fois, mon ami me dit que je ne dois pas les écouter pas et continuer à jouer. C'est de plus en plus fréquent et on veut me retirer de ma chambre.
Je suis bien dans ma chambre moi. Mon ami, appelons-le A, m'empêche de sortir de ma chambre.
Je commence à ressentir le besoin irrépressible de sortir et de laisser tomber cette situation dérangeante.


A me dit à chaque fois que si je ne reste pas, j'aurais à affronter un monde bien plus dur et bien plus horrible que celui-là. J'ai peur. Je ne veux plus lui parler. Les hurlements, les appels, les chuchotements s'intensifient et je n'en peux plus. A m'a prise dans ses bras et m'a dit : " tu ne laisserai pas un ami tout seul ici ? Tu ne tenterai pas de guérir tout de même ? " je ne comprends rien.


Les jours passent et je reste à côté de lui sans rien dire. J'écoute et je commence à comprendre : les cris disent tous la même chose. Il faut que je me réveille, que je me reprenne, que je me batte ou encore que je guérisse. Contre quoi ? Apparemment contre la maladie. Laquelle ? La folie. C'est ce que je comprends de tous ces dialogues. J'aime beaucoup A, mais si il était la manifestation de ma propre folie ? Ce monde n'est apparemment pas le mien mais j'ai peur de le quitter. Comme si j'y avais ma place.


Il passe ce qui me semble être des mois. Je n'ai pas réussi à quitter cet endroit: lorsque j'ai tenté de m'enfuir, A a failli m'étouffer. J'ai peur et je n'ai plus autant envie de sortir. A force de rester dans cette pièce, sans que je m'en rende compte, des objets avaient bougé ou s'étaient ajouté. Il y a des couteaux et des objets tranchants ou pointus. Je ne pensais pas avoir peur de ça. Je regarde partout mais je suis obligée de me concentrer sur A au risque de me faire trancher la tête.


A était mon meilleur ami voire même mon petit ami mais il est devenu si agressif à l'idée que je sorte...
Je lui ai proposé de s'enfuir avec moi, mais il m'a répondu qu'il n'y a aucune issue pour lui. Nos liens se sont dégradés et ma chambre ressemble de plus en plus à une chambre hôpital qu'autre chose.


Mon ami dort à présent et la porte s'est ouverte. Je pense que c'est la dernière fois que je peux tenter quelque chose. J'ai réussi à sortir. Je suis allongée sur un lit et je vois des gens que j'ai du mal à reconnaître. C'est un lit d'hôpital. Les personnes présentes ont l'air soulagées et aussi très gentilles. On m'a expliqué que j'étais tombée dans la folie et que j'avais fini par tenter de me tuer. Ils m'avaient emmenée à l'hôpital et avaient demandé à m'envoyer en asile. Mais j'étais bien trop faible, il fallait que je sois rétablie avant d'y aller.


J'ai retrouvé mes parents, mes frères et soeurs et mes amis devant mon lit d'hôpital. Je pensais que tout était fini, jusqu'à ce que je vois une personne allongée sur le lit d'à côté. Son visage m'était familier sans que j'arrive à le situer précisément. J'ai demandé son nom au médecin. Il m'a d'abord dit que c'était confidentiel mais j'ai insisté et insisté encore, et il m'a enfin donné son prénom : Adrien.


Mes souvenirs, bien que n'étant pas très clairs, avaient bien un certain Adrien dans leur " Base de donnés " : le fameux A !


Je me suis levée d'un coup et me suis approchée de lui. Il était dans un piteux état, et il dormait en permanence. Sur sa fiche, j'appris qu'il était dans cet état depuis 3 ans. Prise de panique, je l'ai secoué, j'ai hurlé. Il devait se réveiller, il devait continuer à lutter! Quand nous étions encore ensemble, il m'avait dit qu'il avait lâché. A ce moment là je n'avais pas compris ce qu'il voulait dire, mais à présent il fallait qu'il lutte, tout comme je l'avais fait.


Mes efforts n'étaient pas vains. Ma dernière phrase fut "Je t'aime et je suis arrivée de l'autre côté. Viens avec moi"! Il s'est réveillé quelques minutes après et m'a serrée dans ses bras. J'aurai été tellement heureuse, pendant ces quelques secondes avant que ne disparaissent ma famille, les objets dans la pièce et tout le reste, quand le docteur prononça ces mots terribles "Pour le garçon ça devrait aller mieux maintenant qu'il est sorti de son état de folie, en revanche pour la fille, je crains que ce ne soit permanent".

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 13:54

Mon très cher Serge.

  
   Je t'écris cette lettre pour me débarrasser d'un fantôme qui me hante depuis plus de vingt ans. Mon esprit est encore aujourd'hui détruit par cette horreur passée que j'emporterai bientôt dans ma tombe.  
    Tout commença par une froide soirée de décembre, la neige tombait en de lourds flocons et l'épaisse brume recouvrait déjà tout le village de pêcheurs où le manoir Scottlied avait été construit. Après de nombreuses demandes aux habitants pour m'indiquer le chemin du manoir, l’un d’eux se décida enfin à m'expliquer comment atteindre ma destination. Scottlied était un ami de longue date et un riche antiquaire. Il m'avait écrit quelques jours plus tôt pour me montrer une magnifique pièce dont il avait fait l'acquisition. 
     Le chemin qui menait au manoir était inquiétant à cause de l’abondance de corbeaux aussi noirs que les ténèbres. Je pénétrai dans ce château où l’on me fit patienter dans un salon. Là, je pus observer la pièce entière qui me semblait lugubre, bien que le sol fut recouvert d’un bois clair et les murs d'un blanc éclatant. Mais une chose retint mon attention dans tous les décors de cette  pièce. Un tableau était accroché au-dessus de la cheminée imposante, une toile aux couleurs inquiétantes dont le personnage central ne semblait pas avoir de visage. Cependant, je discernais avec quelque difficulté une chose diabolique qui émanait de ce tableau. Heureusement, mon hôte entra, ce qui me déconcentra de cette peinture qui me transperçait d'horreur. Scottlied me pria de prendre congé dans ma chambre pour me reposer de cet épuisant voyage et qu'il me parlerait de cette horrible découverte le lendemain. Il était pâle et l'on pouvait lire dans ses yeux la fatigue et la terreur. 
   Dès mon entrée dans la chambre, la pression du salon s'en alla d'elle-même, je me sentais beaucoup mieux et le fait de ne plus voir ce tableau me réconfortait. Je ne trouvai pas difficilement le sommeil, mais au moment de me retrouver dans les bras de Morphée, j'entendis un cri affreux qui perça le ciel. Je pris ma rapière et descendis dans le salon d'où venait le terrible hurlement.  
   Après avoir ouvert la porte, je vis une scène qui me glaça le cœur. Une bête venant tout droit des Enfers était en train d'arracher le visage de mon ami. Lorsque cette abomination en eut fini de lui, ce dernier disparut et réapparut sur le tableau. Le visage avait un rictus qui aurait fait fuir une armée. Alors que le monstre se rapprochait de mon corps paralysé par la peur, je sortis mon épée et porta l’estoc sur ce démon. Rien à faire. Les coups portés ne l'affectaient point alors je décidai de prendre une bûche ardente et de l'envoyer en direction du tableau. Le but était de réduire en cendres le monstre et la toile. Toutefois, le manoir aussi avait péri dans le feu.  
   A mon réveil, je me rendis compte que j'avais été sauvé et logé dans une auberge. Je demandai à l'aubergiste des réponses sur mon arrivée et sur le manoir. Il me répondit que j'étais venu la veille séjourner dans son auberge et qu'il n'avait jamais entendu le nom de Scottlied. A l’entente de ces révélations, je m'enfuis de ce village maudit. 
   Aujourd'hui, un tableau est apparu dans ma chambre. Il représente un homme sans visage…
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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 13:41


On en à tous eu, le monstre sous le lit, la bête dans le placard. Ces monstres et ces bruits inquiétants qui nous empêchaient de trouver le sommeil étant enfant, ces peurs que même les bras de nos mamans n'arrivaient pas à apaiser.

Je vais vous raconter ma propre expérience à ce sujet. Vous allez me dire que c'est une histoire de plus, un mec qui raconte ses souvenirs de gosse, fruit de son imagination d'enfant. Libre à vous de passer à l'histoire suivante, rien ne vous oblige à lire celle ci.

  J'avais 9 ans, et j'habitais alors un petit village non loin de la frontière espagnole. Je suis né en France, mais j'ai passé la majorité de mon enfance chez ma grand mère paternelle, dans ce petit village. J'y ai d'ailleurs mes meilleurs souvenirs, ma première cigarette ( et ma dernière ), Gallia, ma petite amie de l'été, mais aussi mes pires frayeurs. Ma grand mère était à cette époque très catholique. Elle allait à la messe tous les dimanches, et j'étais d'ailleurs très content d'y aller avec elle. Non pas que j'y comprenait grand chose, mais j'y allais surtout pour l'hostie, que je mâchais discrètement ( sacrilège aurait hurlé ma grand mère ). Elle priait aussi tous les soirs. Et je me rappelle d'un soir, je m'étais levé dans la nuit pour aller aux toilettes, et ma grand mère était en pyjama dans le couloir, une croix à la main. Je lui ai demandé ce qu'elle faisait, ce à quoi elle à répondu en chuchotant " va te recoucher et ne me dérange plus si tu veux dormir tranquille. " Intrigué, je suis allé me recoucher. Je me rappelle qu'avant de m'endormir, je l'ai entendu tousser, puis pleurer. Ensuite, je me suis endormi. Puis je me suis rendu compte qu'elle faisait ça tous les soirs. Mais elle ne m'a jamais clairement expliqué pourquoi.

  Je me rappelle qu'à cette époque, mon grand père était déjà malade. Il avait un cancer, et il était très faible. Il ne sortait quasiment jamais de sa chambre depuis qu'il était revenu de l’hôpital, d'ailleurs je ne l'ai plus jamais revu ensuite. Trois jours avant mes 10 ans, il est mort des suites de son cancer. Ma grand mère en à été très affectée. Elle ne s'est plus jamais maquillée depuis. Elle portait constamment du noir et ne sortait plus voir ses amies. Et puis j'avais l'impression qu'elle... comment dire, qu'elle " perdait la boule ". En fait, aller chez elle n'était plus aussi agréable qu'avant. Sa maison était sombre, il n'y avait plus de plantes, et ce qui m'a le plus choqué c'était les crucifix. Il y en avait partout. Sur les portes, les meubles, les murs et même au plafond. Mes parents commençaient à envisager de la placer en maison de retraite, mais elle se débrouillait encore toute seule puis elle était toujours vive pour ses 79 ans. Pendant deux ans, j'ai passé mes vacances d'été non pas chez ma grand mère mais chez mon oncle, le frère de mon père. Lui aussi était inquiet pour sa mère, et il allait souvent la voir. Je n'avais pas eu de nouvelles de ma grand mère depuis l'enterrement de mon grand père, alors j'en ai demandé à mon oncle. Je me souviens de son regard, il y avait une immense tristesse dedans. La même tristesse que l'on ressens lorsqu'on retrouve un ami d'enfance après 20 ans et qu'on se rends compte qu'on à plus rien en commun avec. Il m'a dit " tu sais elle vieillit, c'est normal. Et puis elle vit seule, c'est dur ça aussi... Et puis..." Et je me souviens que ce n'était plus de la tristesse mais de la peur dans son regard. J'avais 12 ans mais ce souvenir est aussi clair que du cristal. Il n'a pas finit sa phrase et est allé se servir un verre de vin.

  L'été de mes 13 ans, nous sommes allés rendre visite à ma grand mère avec mes parents et mon grand frère. Les pompiers nous avaient plusieurs fois appelé pour nous dire qu'elle était tombée dans les escaliers, ou qu'elle s'était cognée contre un meuble, et mes parents allaient lui annoncer qu'il valait peut être mieux la placer en maison de retraite. Pourtant je me rappelle que quand je l'ai revu, elle semblait toujours en forme. Elle avait vieilli, certes, mais elle avait toujours l’œil vif et de la poigne. Sa folie religieuse, elle, ne s'était pas calmée. Les crucifix étaient toujours là, et je me rappelle très bien de cette odeur qu'il y avait quand je suis rentré chez elle... Comme... De la moisissure et de l'urine.. Ce souvenir date d'il y à 8 ans, il est possible qu'il soit altéré, mais je suis presque sur de cette odeur. Nous avons mangé, et elle n'a pas décroché un mot de tout le repas. Le silence était pesant, et nous nous regardions tous, sauf ma grand mère qui avait les yeux rivés dans son assiette. Soudain, un bruit sourd à retentit dans le silence. Comme si on avait lâché un caillou sur le plancher de l'étage au dessus de nous. Je me souviens de ma grand mère levant subitement la tête, paniquée, et se jetant sur le premier crucifix lui passant sous la main. Elle s'est ensuite prostrée devant les escaliers, fixant l'obscurité. J'étais pétrifié, jamais je n'avais vu ma grand mère dans un tel état. Ma mère à regardé mon père, qui, désespéré, s'est levé et à pris ma grand mère dans ses bras. Je pense qu'il pleurait, mais je n'en suis pas sur. J'ai eu du mal à dormir cette nuit là. J'aurais bien dormi avec mes parents, mais à 13 ans, admettez que ce n'est pas commode. Je dormais dans la chambre bleue, celle ou je dormais depuis tout petit à chaque fois que je venais. Je fixais le plafond, quand j'ai entendu un bruit. Des pas, des pleurs. Je me souviens m'être pincé pour m'empêcher d'aller voir... Mais a 13 ans, la curiosité est plus forte que tout. J'ai doucement entrouvert ma porte, et j'ai vu une lueur tremblotante. Ma grand mère était debout, au milieu du couloir, tenant une bougie, reflétant son ombre sur le mur. Je ne saurais dire si c'est mon imagination qui à déformé mes souvenirs, mais je me rappelle avoir vu quelque chose d'inquiétant à propos de son ombre. Mais je ne souviens plus quoi exactement. Je me rappelle juste qu'elle s'est tournée vers moi, en sueur, le regard terrifié, et qu'elle à chuchoté " Je ne le laisserai pas m'avoir ! Non, non, il à déjà eu papi, et que feras tu si mamie n'est plus là pour te protéger ? " Elle avait l'air folle, et ce qui à suivit me glace encore d'effroi quand j'y repense. Rien que de l'écrire me révulse... Sa bougie à été soufflée, ce put être un courant d'air. Toute fois je ne me rappelle pas qu'il y'ait eu une fenêtre d'ouverte ce soir la. Elle à lâché sa bougie et est violemment tombée au sol. Mais... Ce n'était pas un mouvement naturel, presque comme si... On l'avait poussé... J'ai hurlé et me suis enfermé dans la chambre bleue. Mes parents on déboulé dans l'escalier et ont vu ma grand mère sur le sol. Ma mère est venue me prendre et nous avons attendu devant la porte que les pompiers arrivent. Transférée à l’hôpital, ma grand mère est morte quelques heures plus tard dans la nuit.

Je n'ai jamais dit à personne ce que j'ai vu cette nuit là. Même si je sais que mon père et mon oncle semblaient en savoir plus qu'ils ne le laissaient penser, on à jamais reparlé de toute la période qui avait précédé la mort de ma grand mère. Et je ne suis jamais retourné dans cette maison. Même pour son enterrement, quand mon père et mon oncle sont allés chercher des vêtements, j'ai insisté pour rester avec ma mère.

J'ai 21 ans aujourd'hui, et il m'arrive quelque fois d'y penser. Tout particulièrement les derniers instants de la vie de ma grand mère. Et partout ou je vais, je ne peux pas rester dans le noir. Je dois toujours allumer une lumière et s'il vous plait, pas une bougie.

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 14:48

Ce qui va suivre est un extrait des documents retrouvés chez Marc Kolson, journaliste américain, après son assassinat le 15 juillet 2012. J’étais son meilleur ami et il m’avait confié ces documents car « ils n’étaient plus en sécurité chez lui ». Il avait malheureusement raison.  J’ignorais tout de leur contenu jusqu’au jour de sa mort où j’ai décidé d’en prendre connaissance.  A présent, je me sais menacé, c’est pourquoi j’ai recopié au plus vite l’essentiel de ces documents dans un format .txt pour pouvoir les diffuser à grande échelle sur Internet. Vous excuserez donc la mise en page et le fait que je n’ai relevé que le plus important.
Ces documents concernent des observations faites lors de vols spatiaux ainsi que des interviews que Marc a lui-même mené. N’oubliez pas de partager ces documents. Mes notes personnelles sont surlignées
 




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Vol du 15 mai 1960 classé KOSMOS
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15 mai 1960 : <Nom de code> Spoutnik 4 (URSS)
 Tentative de vol habité Echec total, mauvais allumage des rétrofusées : perte de la capsule à son retour
Mort du pilote.
Disparition de tous les documents le concernant.
Information classée TOP SECRET
Vol classé KOSMOS  




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Vol du 22 décembre 1960 classé KOSMOS-2
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22 décembre 1960 : <Nom de code> Inconnu
Tentative de vol habité Echec. Explosion de la capsule à la sortie de l’atmosphère terrestre
Mort du pilote.
Disparition de tous les documents le concernant.
Information classée TOP SECRET
Vol classé KOSMOS-2 

La suite des documents résume les autres échecs russes durant cette période. La liste s’allonge jusqu’à KOSMOS-9. Aucune trace des vols sur Internet et encore moins sur les pilotes. Rien ne semble exister officiellement après Spoutnik 4.
 
 
 
 




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Entretient avec Neil Armstrong daté du 14 février 2004
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Marc : Donc le 21 juillet 1969, vous posez le pied sur la Lune. Rien à signaler ?
Neil : Non RAS. Tout semble nous sourire. Mais quelque chose me dit que vous avez une idée derrière la tête … Vous n’allez quand même pas me reparler de Gorsky ?
M : Neil, mon temps est précieux et le vôtre aussi. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Avez-vous vu quelque chose d’anormal ce jour-là ?
N : Disons qu’il est très difficile de qualifier quelque chose d’ «anormal » quand on vit quelque chose comme ça. Expliquez-vous.
M : Avez-vous vu quelque chose … qui n’avait rien à faire là ? Quelque chose de … surnaturel ?
N : Voyons c’est ridicule. Qu’est-ce que vous vous imaginez ? Qu’E.T est venu nous serrer la main en disant : « bon boulot les gars, ça fait un paquet de temps que j’attends de rentrer à la maison. Y’a d’la place pour moi ? ».
M : Ils vous ont menacé ? Menacé votre famille pour garantir votre silence ?
N : Personne n’a jamais rien obtenu de moi. Peut-être qu’il ne s’est justement rien passé. Vous regardiez la télé comme tout le monde ce jour-là non ? Vous avez tout vu. Que voulez-vous de plus ?
M : Vous entendre dire ce que je sais déjà. Les fantômes.
N : Oh Seigneur … mais comment ?
M : De longues recherches. Et Aldrin s’est montré plus enclin à partager sa petite expérience.
N : Alors il vous a tout dit ?
M : Tout ? Non. C’est bien pour ça que je viens vous voir. Vous ne souhaitez pas rétablir la vérité à ce sujet ?
N : VOUS CROYEZ VRAIMENT QUE CA NE DEPEND QUE DE MOI ? CE QUE NOUS AVONS VU AURAIT RENDU FOU N’IMPORTE QUI. N’IMPORTE QUI VOUS M’ENTENDEZ ?  SANS COMPTER QUE DEPUIS CETTE DATE JE DOIS SUPPORTER DES HORDES DE CONNARDS DE JOURNALISTES A LONGUEUR DE JOURNEE. ALORS NEIL C’EST COMMENT LA-HAUT ? ALORS NEIL VOUS VOULEZ REPARTIR ? ALORS NEIL VOUS AVEZ VU DES ALIENS ? FOUTEZ-MOI LA PAIX !
M : Du calme, du calme. Vous savez pourquoi je viens, éclairez donc ma lanterne. Dites-moi Neil, qu’est-ce qu’ils ont essayé de vous dire ?
N : De jamais retourner là-haut. Qu’il ne fallait jamais essayer de remettre un putain de pied dans l’espace. Pourquoi ? J’en sais foutrement rien, je vous avouerais qu’on n’a pas essayé de comprendre sur le moment.
M : A quoi il ressemblait ? Il n’y en avait qu’un ?
N : Un cosmonaute. Enfin ce qu’il en restait. Complètement décomposé, ce qui est pourtant impossible. C’était pas franchement beau à voir. Et puis il semblait souffrir horriblement. Il s’est exprimé directement par … télépathie je crois. On a entendu dans nos têtes « Ne revenez jamais. Certaines portes ne peuvent être ouvertes ». Et il est partit.
N : Il flottait ?
M : Oui, il était en apesanteur. Mais il semblait pouvoir se diriger … Enfin encore une fois, ce n’est pas le genre de détails qui nous a frappé sur le moment.
N : Vous vous êtes finalement posés ?
M : Evidemment.
M : Et comment la NASA a eu vent de l’histoire ? Vous avez parlé ?
N : On a tout raconté. On n’allait pas garder ça pour nous et puis … personne n’avait envie d’y retourner. Ils nous ont fait jurer de ne jamais ébruiter l’affaire et je dois avouer que je n’y ai jamais trop repensé jusqu’à ce jour. Enfin, je n’ai jamais eu envie d’y repenser pour être exact.
M : Ca peut se comprendre. Et vous avez idée de qui était ce type ?
N : On en a reparlé entre nous, et on en est arrivé à la conclusion que c’était un Russe qui avait mal fini : nos gars ont jamais eu de combinaisons comme ça. Comment et pourquoi il était là, seul Dieu le sait.
M : J’ai comme l’impression que vous avez vu juste. Mais vous n’êtes pas les seuls à avoir été sur la Lune. Il y a eu plusieurs autres missions Apollo après vous. Leur est-il arrivé quelque chose de semblable ?
N : Il y avait beaucoup de bruits de couloir à la NASA à l’époque. Beaucoup de gars sont revenu qu’à moitié et  se sont mis à cogner sur leur femme. D’autres se sont foutu en l’air ou ont fini en hôpital psychiatrique. Mais vous vous doutez bien qu’en pleine guerre froide, personne ne voulait en entendre parler. Nous étions le premier pays à mettre le pied sur la Lune, point barre. On avait rien vu, rien entendu.
M : Et Apollo 13 ?
N : Apollo 13 a failli mal finir, ils ont eu beaucoup de chance ce jour-là. Inutile de vous expliquer ce qui avait provoqué le petit problème dont ils ont été victimes … C’est à partir de là que la NASA a commencé à s’intéresser réellement à ce qu’on avait bien pu voir là-haut. Enfin eux, ce qu’ils ont surtout vu, c’est la déferlante médiatique qu’aurait provoqué un crash. Donc ils ont bouclés les dernières missions en cours, et bye bye. D’ailleurs, vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi personne n’était retourné sur la Lune ?
M : Disons qu’il y avait d’autres bonnes raisons à l’époque. Mais celle-là semble bien plus crédible surtout que personne ne semble vouloir y retourner avant longtemps. Mais dites-moi, quelqu’un a-t-il essayé de filmer le « fantôme » ?
N : Jim Lovell de Apollo 13 a essayé, oui.
M : Et ?
N : Il n’y avait rien sur la vidéo. Absolument rien. Que du noir. La cassette avait … fondu de l’intérieur en quelque sorte.
M : De mieux en mieux … Je crois que j’en ai fini, mon cerveau ne supportera rien de plus aujourd’hui. Merci beaucoup Neil.
N : Ho c’est une sorte de cadeau empoisonné. Faites attention, vous ne serez pas le premier qu’ils « vaporisent ». Des gens ont intérêt à ce que ça ne s’ébruite pas. Des gens très puissants.
M : Soyez sans crainte.
N : Une dernière chose Marc  …
M : Neil ?
N : Vous n’avez jamais parlé à Aldrin n’est-ce pas ?
M : Exact.
 
 
 




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Extraits de documents concernant le crash de la Navette Columbia
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< > Selon le rapport d’enquête externe, la faille du bouclier thermique lors du retour en atmosphère a été provoquée. Les éléments en présence permettent d’affirmer que le crash n’était pas un accident. Il s’agissait donc d’un assassinat. Cette faille avait une chance nulle de résister à la première sortie de l’atmosphère terrestre. La faille a donc été provoquée en orbite. Aucune manipulation technique n’ayant été effectuée sur la navette pendant le vol, force est de constater que « quelque chose » a provoqué le crash. Un document classé Top Secret révèle la conversation qu’a eue Rick D. Husband avec un contrôleur au sol quelques minutes avant l’entrée dans l’atmosphère.

« Nous avons un problème ici. Il a brisé le bouclier, nous ne pouvons pas rentrer c’est du suicide »
« De qui parlez-vous ? Vous devez atterrir maintenant Columbia»
« Dieu puisse avoir pitié de nos âmes. Il est là. »


La conversation s’arrête ici. Immédiatement après l’accident, une contingence est déclarée. D'après Marc, toutes les preuves ont été falsifiées à ce moment-là.
Il dit avoir su être "très persuasif" avec le contrôleur de vol.
Le dossier s'arrête ici.
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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 21:43

Auteur: ImYourEars

 

Une mystérieuse vidéo a récemment fait son apparition sur le site consacré au partage de vidéos Youtube. Celle qui est disponible présente des photos de cadavres défilant très rapidement et des sons stridents mêlés de cris horribles. Certains pensent que les hurlements samplés sont issus d'une séance d'exorcisme, tandis que d'autres imaginent un viol ou vont même jusqu'à supputer un meurtre. La vidéo fut postée une première fois sous le nom de "\\\ARE U READY FOR THE RAPE///" le 14 août aux alentours de 18h (heure française), puis fut supprimée vers 20h. Des images d'enfants morts, de sacrifices humains et de viols pédophiles auraient été aperçus sur cette première vidéo. La seconde version, plus soft et nommée "\\\DIE IN HELL///", fut uploadée sur le site le 15 août. Les photos furent remplacées par d'autres représentations de cadavres dont la provenance est inconnue. Nulle trace de sacrifices ou de viols dans cette vidéo. Cependant, des internautes peu scrupuleux, ayant téléchargé la première version, continuent de se l'échanger en privé. Ces amateurs de sensations fortes tentent également de découvrir les paroles de cette mystérieuse chanson rendues incompréhensibles par la saturation des cris. Cette recherche est devenue un jeu pour certains, qui émettent des hypothèses pour découvrir ce qu'on appelle à présent "le mystère die in hell". 
L'hypothèse sur laquelle semblent se rejoindre la plupart des internautes à propos des paroles se trouve être la suivante :


"DIE IN HELL, CLOSE YOUR EYES
ARE YOU READY FOR THE RAPE, RISE
OPEN THE PARADISE
YOUR SOUL IS LEAVING
CUZ YOUR EARS ARE BLEEDING" 
 

Ces paroles semblent extraites d'une prière satanique, ce qui pourrait confirmer l'hypothèse d'un chant sectaire. Celles-ci sont analysées et décortiquées par des anonymes intrigués par le phénomène. Voici le message d'un membre d'un forum consacré à des activités ésotériques :
 

"J'ai lu et relu les paroles et après de multiples réflexions voici ce que j'ai tiré de cet extrait..... 
 ● Une analogie entre le sommeil et la mort est créée ("die" / "close your eyes").
 → Dédramatisation / désacralisation du trépas, incitation au suicide mais rappel des conséquences de celui-ci (l'enfer, the "hell"). 
→ Sous-entend qu'il faut assumer la responsabilité de cet acte final.
"Are you ready for the rape" →  Demande de consentement. 
→ Opposition avec le viol. Le bourreau demande à sa victime s'il peut commencer son crime. La victime peut être prête pour le grand saut et effectuer ses dernières actions. Cependant, de quel viol s'agit-il ? Physique ou spirituel ? Les dernières actions peuvent rappeler l'extrême-onction avant de mourir.
● "Rise" s'oppose au mot "hell". L'ascension et la descension dans ce texte ont une place importante. Autre opposition : "close" / "open". La porte physique (les yeux) se ferment tandis que la voie spirituelle s'ouvre. → Choix à faire, renoncement.
● Enfin, le viol semble défini dans les deux derniers vers. Si votre âme se sent partir, c'est parce que vos oreilles saignent, c'est-à-dire car vous écoutez cette chanson !!! La musique, quant à elle, est faite de binaural beats !! Il est très facile de se laisser contrôler par les messages subliminaux contenus et dans la vidéo et dans la musique !! Un conseil, ne cherchez pas à découvrir le mystère de cette vidéo, ou vous vous ruinerez la santé."
 

Effectivement, la santé des internautes serait en jeu, car celui plusieurs témoignages, les gens ayant visionné une des deux vidéos seraient sujets à de très fortes migraines ainsi qu'à des éblouissements.
 

Le mystère "Die in hell"  reste entier. D'où vient cette vidéo ? Qui l'a créée ?  Et surtout pourquoi ? Quelles véritables conséquences a-t-elle sur celui qui la visionne ?
Vous aussi pouvez partager vos hypothèses et opinions à propos de la vidéo.
 

 

 

 

 

EDIT : A nouveau supprimée, nous avons découvert, après d'intensives recherches, que la vidéo était disponible sur http://areyoureadyfortherape.tumblr.com/.
Nous pouvons imaginer que ce blog restera actif et qu'il permettra à l'auteur de \\\DIE IN HELL/// de communiquer avec les internautes passionnés par le phénomène. Restez connectés, ce site semble présager beaucoup de surprises...
 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 13:07

Auteur: Chevelu

 

Note: Les pseudos utilisés dans l'histoire ont été modifiés au hasard, toute ressemblance serait fortuite.

 

"Le Role-Play (ou RP) est le fait, dans un jeu de rôle, de parler et d'agir comme si l'on était soi-même son personnage inventant par exemple son histoire (background) ou ses caractéristiques. [...] Le Role-Player justifiera tout choix sur l'apparence ou les aptitudes de son personnage en complétant l'histoire de celui-ci "
 






Toutes les entrées suivantes sont extraites de mon blog et vise à cerner le plus fidèlement possible les évènements. Je me suis évertué à choisir les extraits qui donnent la meilleure vision d'ensemble de cette histoire. Je suis beaucoup trop profondément usé pour vouloir faire un tri plus précis et donner un peu plus d'explications supplémentaires. A prendre ou à laisser.






03/08/2011
Ça y est, j'ai enfin craqué pour Minecraft! Après y avoir joué chez un pote ce qui m'apparaissait comme un pur jeu d'autiste jusqu'à présent s'avère en fait vachement addictif! En plus, c'est la version beta donc il vaut pas trop cher! Je l'ai acheté avant-hier et je me suis déjà installé sur un serveur multijoueur vraiment sympa et actif : Hydrazil. Les gens sont sympa et en plus ils sont français donc pas de problème de communication. Et pour couronner le tout, RP médiéval obligatoire. Je vais bien m'amuser je le sens. Je me suis déjà trouvé des potes. Il y a Pepin, le forgeron, un peu jeune mais très sympa. Ensuite il y a Den666, le chevalier, un trentenaire à la grande gueule fan de metal à ce que j'ai compris. Ou encore Laurentz et ses blagues de merde. Et puis Galbos, Lucie89, Raden13, ... Et ouais, il y a vraiment un paquet de gens sympas et j'ai été très bien accueilli. Il y a juste un joueur que j'ai du mal à cerner. Son pseudo est Malakan. Il ne parle jamais au micro et c'est le seul qui ai l'air de vivre l'esprit « jeu de rôle » du serveur à fond. Il a un rôle de sorcier et il ne s'exprime qu'en suivant scrupuleusement son personnage. A mon avis, ça doit être le bon gros no-life de base. Enfin bref, pour moi aussi c'est parti pour une période de geekage intensif comme je les aime. Bénies soient les vacances d'été!


27/10/2011
Aujourd'hui, je profite des vacances pour m'entrainer un peu à coder. Je suis toujours aussi nul mais je commence quand même à faire des trucs amusants. Je me suis fait un petit programme qui télécharge au hasard des photos qui viennent de sites d'hébergement de photo genre Imageshack, Imgur etc... C'est assez drôle de regarder des images totalement aléatoirement sans jamais savoir sur quoi on va tomber. Je ne cacherais pas qu'une bonne moitié sont des photos pornos mais après tout, c'est sur les femmes à poil qu'est bâti Internet. […]



31/10/2011
Aujourd'hui détail amusant, en téléchargeant des photos au hasard (je crois que je deviens accro! J'ai l'impression de m'immiscer dans pleins de vies à la fois c'est génial) je suis tombé sur un lot de skins de personnages Minecraft. Ça tombe plutôt bien, je suis toujours à fond dans ce jeu et plus que jamais actif sur Hydrazil, mon serveur favori. Pour ceux qui l'ignorent, les skins de personnages Minecraft se présentent comme une image qu'on peut modifier à son goût. Les skins en question étaient dans le plus pur style gore. Sur une petite dizaine d'images, on avait droit à la tête coupé, le pendu, les yeux arrachés, le corps couvert de sang. Enfin, le truc classique quoi. Vu qu'on est le 31 octobre, je me suis connecté à mon serveur favori et j'ai proposé à mes amis de tous porter un des skins pendant quelques temps histoire de fêter Halloween également virtuellement. Ils ont tous eu l'air d'aimer l'idée..... Sauf Malakan! Sûrement que c'était pas assez RP pour lui. Il aurait fallu que chaque membre ponde un pavé qui pourrait justifier les mutilations terribles de leur perso pour qu'il soit content. Vraiment lourd le bonhomme. Mais dans l'ensemble, nos nouvelles apparences étaient adoptées! Moi j'étais celui couvert de sang! Un must en matière de gore. [...]



2/11/2011
Je suis complétement chamboulé. En me connectant sur Hydrazil ce soir, j'ai appris par Lucie89 en larmes qui le connaissait dans la vraie vie que Pepin s'était suicidé. Lorsqu'elle se fut un peu calmé elle m'a expliqué (ainsi qu'aux autres qui nous avait rejoint) qu'il avait été découvert pendu dans sa chambre. Sans lettre d'adieu, derniers mots inhabituels ou explication d'aucune sorte.
Putain, ce gosse avait 13 ans...
Et cet enfoiré de Malakan a continué à jouer comme si de rien n'était. Il a même construit une petite tombe derrière la maison de Peptyn. RP jusqu'à la fin pourrait-on dire.
Ah, et puis il faut que je vous dise, ça paraît stupide mais Peptyn avait écopé d'un skin d'halloween, lui-aussi.
Celui de pendu.
Je me pose la question : jusqu'à quel point peut-on être influencé par un jeu?



20/11/2011
[…] Je me sens un peu mal à l'aise quand je m'en rends compte mais la mort de Pepin ne m'a pas affecté plus que ça. Après tout c'est naturel, je ne le connaissais pas vraiment, c'était juste un bon pote virtuel. J'ai surement eu plus de peine pour sa famille que personnellement. De l'empathie plus que de la vraie tristesse quoi. Et apparemment, c'était pareil pour les autres puisqu'on a tous recommencé timidement à jouer. Même Lucie89 malgré le fait qu'elle était encore un peu perturbée. Rien d'étonnant, elle le connaissait vraiment, elle. J'ai été le premier à reprendre. Je me suis connecté hier soir et je n'ai même pas été surpris de voir que Malakan était là. Il n'avait probablement même pas arrêté de jouer depuis l'évènement.
Je me suis rendu compte qu'à cause de cette grande période d'inactivité, nous avions encore tous notre skin d'Halloween. Près d'un mois plus tard! Même si ils rappelaient l'évènement un peu trop, j'ai pas eu envie de le changer de un parce que je trouvais ça classe et de deux parce que ça me faisait trop plaisir de faire chier Malakan, ce sale hardcore gamer!



25/11/2011
Je suis forcé de trouver ça intriguant. Non pas intriguant en fait, je suis forcé de trouver ça incroyablement bizarre, triste et malsain.
Lucie89 est morte. Il l'ont retrouvée sur son clavier d'ordinateur, les deux yeux crevés. Elle s'est probablement lentement vidée de son sang. Selon toutes vraisemblances, elle a commit cet acte de son propre chef avec une aiguille à tricoter.
C'est sa mère qui est venue nous apprendre ça à tous sur notre serveur. Apparemment, Lucie89 était complétement renfermée et on était grosso modo ses seuls amis. Mais quel choc! Qu'est-ce qui peut pousser quelqu'un a faire ça? Peut être qu'en fin de compte elle était plus affectée qu'il n'y paraissait... En tout cas, c'était la version de sa mère. Selon elle, Pepin était son seul ami en dehors du monde virtuel et elle se sentait terriblement esseulée dernièrement. C'est donc ce qui avait pu la conduire à une telle folie destructrice dirigée contre elle-même. Qui plus est, elle avait choisie une manière de s'en aller horriblement ironique. Je peinais à croire les faits. Mais ils étaient là. Aussi durs et pénibles que l'on pouvait l'imaginer. Oui, son personnage avait les yeux arrachés.
D'un commun accord, nous avons décidé avec les membres restants d'Hydrazil de tout arrêter là. Nous ne pourrions de toute manière plus jouer innocemment et faire comme si de rien n'était. Surtout à la vue de ce qui avait eu lieu. Nous nous sommes néanmoins échangées nos adresses mails histoire de rester en contact. Mais en attendant j'ai besoin de sortir de cet univers, j'ai besoin de voir le monde réel aussi peu excitant soit-il.



15/12/2011
J'aurais dû me douter que cette histoire n'était pas finie. Que certaines choses m'avaient échappées. Mais j'ai préféré m'isoler, essayer de faire comme si tout était réglé.
J'ai reçu un mail ce soir. Il venait de Galbos, mon ancien pote d'Hydrazil. Un message étrange. Deux lettres en fait.
« RP ».
Je voyais ces deux lettres comme deux géants implacables. Mes yeux fatigués fixés sur l'écran, je les contemplais, cherchais leur sens. J'étais dans le noir complet et ces deux lettres sur fond blanc, répercutées sur ma cornée puis remises à l'endroit par mon cerveau cachaient à l'évidence un sens bien plus profond. Je n'allais pas avoir le luxe d'y réfléchir plus intensément.
Un frisson m'a parcouru le dos, un de ceux qui vous cloue sur place.
Mais c'était aussi un frisson révélateur. J'ai compris. Ça allait être mon tour.
Je réfléchis à toute vitesse.
RP?
...
C'était du RP qu'il voulait, et bien j'allais lui en fournir.
Je n'avais plus beaucoup de temps et mes mains tremblantes rendaient toute action terriblement difficile.
Heureusement que j'étais face à mon ordinateur, si j'avais eu quelques mètres à faire, je n'aurais pas pu les parcourir.
Mon cerveau, mes membres, tout marchait grâce à l'adrénaline.
L'angoisse délivrait de manière pulsatile des chocs de terreur.
Je n'avais vraiment plus beaucoup de temps.
Je devais me connecter à Hydrazil et agir vite.
En même temps, j'avais de plus en plus de mal à réfléchir, je pouvais difficilement penser à autre chose qu'au skin de mon personnage. J'allais vraiment finir comme ça? Couvert de sang devant mon ordinateur. Je savais déjà comment j'allais agir. Probablement que j'allais saisir le scalpel dont je me sers pour faire mes maquettes d'avion. Celui qui près du clavier, juste à droite. Probablement que j'allais saisir ce scalpel et lentement m'écorcher les bras. Puis me laisser partir doucement. Comme lorsqu'on est très fatigué. Ça prendrait du temps. Mais ça m'était égal.


Et puis je me suis ressaisi. J'ai bougé mes doigts tantôt pétrifiés et tantôt tremblants aussi vite que je le pouvais et j'ai rempli ma fiche de personnage. Au rythme des vagues de peur qui s'intensifiaient. Faisant fi de toute forme de style, j'ai écrit un tas d'élucubrations. Mon personnage, fervent amateur de chasse, s'était fait attaquer par un loup et s'en était sorti de justesse, y laissant des lambeaux de peau.
C'était vraiment tout sauf une histoire intéressante. Le truc foireux même. Mais ça avait marché. Je tremblais moins. Et puis je savais qu'il était parti. Malakan.
Au final, je ne sais pas si il a existé ailleurs que dans le jeu, ailleurs que dans nos têtes. Je ne sais pas non plus si il est responsable de ces morts ou non.
Mais si j'allais voir dans le jeu, j'ai l'intime conviction que je trouverais une tombe à son nom. Son travail était maintenant accompli.

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 09:41

Auteur: Chevelu




Le mois dernier j'ai téléchargé le jeu SCP-087. En fait d'un jeu c'est plus un genre de simulateur de peur (allez voir le wiki du jeu http://fr.wikipedia.org/wiki/SCP-087 ). Bon, je suis sympa, pour ceux qui ont la flemme d'aller lire l'article, j'explique. Le joueur évolue dans un environnement en 3D. Pas de scénario, ni de but, pas même d'objet à utiliser. On débute le jeu à l'intérieur d'un bunker juste derrière la porte. Une volée d'escaliers s'étend sous nos pieds. Nous sommes éclairés uniquement par ce qui semble être le faisceau de notre lampe de poche. Et c'est alors que débute notre descente. Je disais qu'on ne peut pas vraiment parler de jeu car en effet, le décor est toujours exactement le même. Les escaliers descendent à l'infini. L'intérêt? Se faire peur. En effet, aléatoirement, le joueur est confronté à différents changements. Une musique peut démarrer soudainement, tout comme des bruits de pas. Le « fantôme » du jeu peut également surgir, vous faisant instantanément mourir. D'autres apparitions, non mortelles, sont également présentes. Des silhouettes, des effets visuelles. Comme je l'ai déjà dit, les événements surviennent de manière totalement aléatoire. Du coup, on ne peut pas prévoir quand on va avoir peur et cela permet de toujours être surpris par le jeu. On peut se faire tuer dès le premier étage ou bien en descendre des dizaines sans problèmes. Bref, un screamer perpétuel en jeu quoi. Évidemment, le jeu ne fait peur qu'en se mettant en condition. Lumière éteinte, en pleine nuit avec un casque et je vous promet des sursauts vraiment sympa! Enfin, pour ceux qui aiment. Personnellement, je pensais aimer mais je crois être calmé...
Quoi qu'il en soit, il existe plusieurs versions du jeu. J'ai d'abord testé celle de base ainsi qu'une autre appelé « SCP-087-B ». Le principe est globalement le même mais les décors sont différents. L'escalier et les murs du bunker laissent place à un sol en terre et des murs de brique rouge. Lisant sur l'article wiki qu'il existait également une version C du jeu, j'ai essayé sans succès de la trouver en téléchargement. Quelques vidéos youtube représente d'autres versions (C, D, E...) mais il ne s'agit souvent que du même décor avec des événements différents. Moi je voulais trouver une version totalement différente, avec un autre décor et, si possible, de meilleurs graphismes. Ne trouvant pas mon bonheur, j'ai posté un sujet sur la section jeu vidéo d'un imageboard anonyme bien connu en demandant si quelqu'un avait un lien de téléchargement. Une unique personne m'a répondu en postant un lien. C'était un site qui s'appelait SCProots.com ou quelque chose comme ça (je ne suis pas sur qu'il n'y avait pas un tiret quelque part). Le site était en soi rien d'autre qu'une liste de liens de téléchargement. Pas de présentation, rien, juste du HTML tout simple. Il devait bien y avoir une centaine de liens présentés de la manière suivante :
« SCP-088 
SCP-089
SCP_090
[...] »
Et ce jusqu'à environ SCP-200 puisque j'évalue le nombre de liens à 100. Je ne savais pas vraiment quoi choisir du coup j'ai cliqué un peu au hasard sur la version SCP-100. Le téléchargement s'effectue en quelques secondes (Le jeu étant assez vide niveau décor et ressources, il ne pèse que quelques mo) et je peux enfin lancer ce jeu. Il semble moins lumineux que les deux que j'avais testé et le décor est presque le même que SCP-087-B si ce n'est que les murs de briques sont maintenant peinturlurés de la mention « Deeper » (plus profond) en lettres noires. Je descend quelques étages et observe un visage blanc sur le palier. Je sursaute un peu mais moins qu'avant, je commence à avoir l'habitude. Le visage fonce vers moi et hop, la fenêtre du jeu se ferme. A ce stade, je suis un peu déçu, peu de nouveautés... Je suis retourné sur le fameux site et j'ai lancé, toujours au hasard, le téléchargement de la version SCP-144. Et la, stupeur, plus d'un giga-octet!! Presque autant qu'un « vrai » jeu. Espérant que le jeu soit vraiment plus abouti j'ai décidé d'attendre. Une heure plus tard, j'ai enfin pu décompresser l'archive et lancer le jeu. Bizarrement, dans le dossier du jeu, il n'y avait que le fichier en .exe, autrement dit l'application qui permet de lancer le jeu à partir des ressources sauf que là, il n'y avait rien, aucun autre fichier excepté celui-ci. N'ayant rien à perdre je clique sur l'icône et contre toute attente, le jeu se lance normalement. Je me retrouve sur un menu entièrement noir et une seule option disponible :«Going down now, becoming one of them » (descendre maintenant, devenir un des leurs). Je clique et me retrouve devant la porte du bunker dans un décor strictement identique à SCP-087, l'original quoi. Malgré tout, j'entends un très léger bourdonnement. C'est à peine audible et je ne l'entendrais surement pas son casque. Je débute la descente des escaliers et rien n'est différent de la première version. Je ne rencontre aucun obstacle, aucune vision, le calme plat. Ça dure une dizaine d'étage et je réalise soudain que le bourdonnement que j'entends s'est progressivement intensifié depuis mon départ. Si tel n'avait pas été le cas, j'aurais probablement coupé le jeu le prenant pour une copie de l'originale. Mais là, j'étais vraiment trop curieux. Encore environ une dizaine d'étage et le bruit continue de s'intensifier. Je distingue maintenant ce qui semble être des notes assez aigus mais toujours rien de discernable. De plus, ce que j'avais pas encore remarqué, l'écran commence à prendre une teinte rougeâtre comme si un filtre rouge s'intensifiait devant ma vision. Quelques étages plus loin, je découvre avec un frisson dans le dos que des inscriptions sont apparus sur les murs. Chose plus qu'étrange puisque d'ordinaire, la texture des murs est toujours la même et se constitue d'un unique fichier image répété encore et toujours. Non, cette version est différente. Je ne descend pas à l'infini les mêmes marches. Je commence à entendre. Je commence à voir. Mais quoi? Les inscriptions sont de plus en plus nombreuses. La plupart disent « You're going insane » (tu deviens fou), d'autres ajoutent « You should feel it now » (tu devrais t'en apercevoir à présent). Bien que rien de concret n'ai lieu, je suis terrifié. Je continue à descendre, marche après marche, un frisson le long du dos. Je peux entendre clairement la « musique » à présent. C'est indescriptible. Disons que ça pourrait s'approcher de quelqu'un qui frapperait au hasard les touches d'un piano... au rythme de mes pas, comme pour me guider. Un nouveau son fait son apparition. Un bruit de vrille, comme une perceuse mais assourdissant. Je continue ma descente inlassablement. Je distingue à peine ou je vais maintenant entre l'obscurité et le filtre rouge qui s'opacifie. Je me guide maintenant au son. Puis je ne vois plus rien. Tout est rouge, rouge sang. Soudain, l'écran affiche en lettres noirs « You're insane ». Les deux sons sont maintenant très forts, je n'ai plus aucun contact avec l'extérieur. L'écran devient noir. Quelques secondes après, ce qui semble être une cinématique survient. Une silhouette marche vers un vieux piano faiblement éclairé. Sa démarche est vacillante. C'est moi, enfin, le héros. Dans un fracas finale une image s'affiche à l'écran. C'est un homme mort. Rien de sanglant et ce n'est pas une vraie photo mais son visage affiche un rictus terrifiant. C'est le silence maintenant. Jusqu'à ce que, quelques secondes après, une voix hurle (un cri déchirant, c'est tout bonnement indescriptible, imaginez ce que pourrez être votre dernier hurlement). Les deux sons reprennent tout doucement maintenant accompagnés d'un troisième bruit. Je dirais qu'il ressemble à un clapotement d'eau. Je peux jurer (je ne dis pas ça à la légère) que mon ordinateur a subitement planté, écran noir avec quelques traits blancs et bruit assourdissant du ventilateur). J'ai éclaté en sanglot. Je me suis rué sur l'interrupteur de ma chambre pour me rassurer un peu et je suis retourné allumer mon ordinateur. Le jeu n'était plus sur mon bureau. Je ne sais pas si j'ai oublié son nom ou si il n'existe plus, mais je n'ai pas non plus retrouvé le site, d'ailleurs absent de mon historique. C'était une expérience terrifiante. Au delà de ce qu'on peut imaginer. Je pense être différent maintenant. Vraiment. A plus forte raison parce que je pense avoir compris ce jeu. J'ai réalisé qu'à ma mort, j'étais devenu ce bruit d'eau. J'étais devenu un des leurs. Un de ceux qui avait joué à ce jeu avant moi. Le piano, la perceuse... Ne jouez pas à SCP-144.
Environ un mois plus tard, je reste mitigé par rapport à cette histoire. Soit c'était juste un jeu vraiment terrifiant et le plantage rien qu'une coïncidence, soit le jeu était un virus. Mais peut être était-ce aussi autre chose?
Vu que c'est lié à un jeu d'horreur, je me suis décidé à poster mon histoire ici mais le doute reste complet. Je ne sais pas quoi penser. Mais je suis vacciné à vie des jeux d'horreur. Je ne sais pas ce qu'ils pourraient provoquer chez moi.

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 21:02

Auteur: Trude

 

Aujourd’hui encore, je suis sorti.
A travers la pluie battante, je ne distinguais ni les lueurs du soir qui tombe, ni les silhouettes anonymes se pressant dans les rues.
 
Aujourd’hui encore, je suis entré dans une demeure.
Au hasard, comme d’habitude, pour ne pas se laisser compromettre. Le hasard est la règle.
 
Aujourd’hui encore, ils étaient là, faibles et seuls, naïfs et bienheureux.
Ils n’ont rien de remarquable. Ils forment une famille banale qui se fond dans cette jungle d’ombres déambulant.
 
Aujourd’hui encore, ils m’accueillent en souriant, ils me font entrer.
Je m’insinue dans leur petit monde, prétendant être des leurs. Mais je ne fais que passer.
 
Aujourd’hui encore, tout est très rapide.
Ils s’isolent. Je les suis. Je me fonds dans leur sillage. Je passe ma main devant leur cou. La chair est tendre et diaphane. Il suffit d’un mouvement du poignet pour qu’elle cède et libère son nectar.
 
Aujourd’hui encore, il ne reste plus rien.
Je sors par la fenêtre, maculé et purifié. Je reste ici quelques instants, laisse la pluie balayer toutes les traces de mon péché. Je retraverse les ombres et rentre chez moi.
 
Aujourd’hui encore, je me sens mieux.
J’ai jeté mon arme au hasard, dans une benne publique. Le hasard est la règle, le hasard me permet de subsister, d’échapper, de redevenir une ombre.
 
Aujourd’hui encore, j’ai changé un destin.
Ils n’étaient rien. J’en ai fait des martyrs. Ils étaient seuls. Ils sont désormais faces à eux-mêmes. Ils feignaient le bonheur. Ils atteignent la félicité éternelle.
 
Quelle chance ils ont.
 
Aujourd’hui encore, j’ai aidé ces pauvres âmes à s’extirper de ce monde de larmes.
Ils sont choisis au hasard, par des purificateurs tels que moi. Des bienfaiteurs qui ont compris les règles de ce monde. Je n’ai pas la prétention d’être seul à accomplir ce chef-d’œuvre barbare.
 
Tout n’est que hasard.
 
Ce soir, j’ai vu une silhouette à peine perceptible se faufiler sous ma fenêtre.
 
Quelle chance j’ai.
 
Selon les probabilités, et à cause du hasard, je n’avais qu’une chance infime d’être libéré.
 
Aujourd’hui encore, je n’ai pas fermé ma porte à clé.

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 12:29

Auteur: Hagarendrawer

 

J'ai toujours communiqué avec mes meilleurs amis par internet, les gens que je rencontre dehors me semblent moins intéressants, la plupart du temps. Je suis quelqu'un d'assez renfermé qui ne fait pas vraiment cas de ce qu'on appelle "le monde extérieur", en fait, je l'avoue.
J'ai délaissé depuis un bon moment WLM pour Skype pour ce qui est de la messagerie instantanée. Plus pratique, moins de bugs et pas de pubs qui agressent les yeux sur chaque pixel disponible de la page.

Mais évidemment Skype n'est pas non plus parfait, il arrive de temps en temps que des conversation plantent sans raisons, que des avatars s'inversent...
J'ai bêtement cru que c'était ce qui était arrivé avec un de mes amis.

"- Il sort d'où ton avat ? lui demandai-je
-Bah... De Kingdom Hearts !
-Non, j'vois une sorte d'allée avec une silhouette blanche ! XD"

Kingdom Hearts est un jeu que nous connaissions très bien, et en l’occurrence, ce n'était pas du tout une image du jeu, en effet, ce que je voyais était une photo d'une allée, bordée de murets, au milieu de laquelle se tenait une longue silhouette blanche, apparemment vêtue d'une longue cape. La photo était petite, je ne pouvait pas l'agrandir pour voir plus de détails, de plus elle était sombre, on aurait dit que la seule source de lumière était le flash de l'appareil qui avait servi à prendre la photographie.
Je pris un screenshot, pour l'anecdote, et me suis mise à chercher dans mes contacts à qui pouvait bien appartenir cet avatar quelque peu dérangeant, car mon ami n'avait lui même aucune idée de la provenance du cliché.
Personne...
Mon ami était le seul à l'avoir. Alors j'ai redémarré mon pc en me disant que ce bug partirait.
Voici une partie du screen que j'ai pris : screen

Une simple image n'allait pas me pourrir ma journée après tout !
C'est ce que j'ai pensé avant que ne se fasse un déclic dans ma tête : la ruelle m'était familière...

Mais avant que je n'aille plus loin dans ma déduction, Skype s'ouvrit de nouveau et mon cœur rata un battement : l'avatar était toujours là, à la différence qu'il était à présent "utilisé" par chacun de mes contacts... Et par moi même.
Qu'est ce que ça voulait dire ?!
J'ai essayé de chercher des explications auprès d'autres de mes amis, soit ils étaient aussi flippés que moi, soit ils me répondaient en riant que c'était Sadako de The Ring et autres bêtises du genre. J'abandonnai rapidement l'idée de trouver des réponses de cette manière.
Pendant que je réfléchissais à un autre moyen de me débarrasser de cette image, la lumière ce fit dans mon esprit.

Cette ruelle, c'est la seule et unique entrée de mon immeuble.

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 12:29

Auteur: TheBlackFlower

 

21 janvier, 14h30.
 
Cher journal intime,
Je m'appelle Iris et j'ai 9 ans. Je ne suis pas très bonne à l'école, mes parents me disputent souvent à cause de ça d'ailleurs. Pourtant, je fais de mon mieux, mais je ne suis pas bien dans ma classe et la maîtresse est méchante.
Moi, de toutes les personnes que je connais, celle que je préfère, c'est ma poupée. Dès fois, je la fais s'asseoir sur mon lit, je la regarde dans les yeux et lui raconte tous mes secrets. Elle m'écoute toujours, elle est toujours attentive et ne me coupe pas la parole. Et en plus, je sais qu'elle en répètera rien à personne. Elle est vraiment rigolote, car elle est articulée alors je peux lui faire faire tout ce que je veux. Je la met sur son socle et je lui fais prendre pleins de poses différentes. Et enfin, ce que je préfère le plus chez elle, c'est son grand sourire. Je suis sûre que, si elle pouvait parler, elle dirait tout le temps qu'elle est très heureuse d'être une poupée et elle aurait bien raison. Ça doit être bien d'être une poupée, car on se fait tout le temps cajoler.
 
25 janvier, 21h00.

Je me suis faite disputée par mes parents, car j'ai eu une mauvaise note. J'ai tout racontée à ma poupée et, j'ai vu à son sourire qu'elle me comprenait.
De toute façon, je n'ai jamais rien compris à l'école. La maitresse n'arrête pas de me crier dessus car je ne fais rien, mais elle ne m'explique rien.
Je vais essayer de dormir.

 

26 janvier, 5h49.

J'ai allumée la lumière car j'ai fais un cauchemar. J'ai rêvée que ma poupée m'attaquait avec un couteau. Mais bon, ce n'est qu'un cauchemar, je sais qu'elle ne me fera jamais ça.
Tiens, maintenant que je la regarde, elle a l'air plus triste que d'habitude, elle doit s'inquiéter pour moi.

27 janvier, 8h05.

C'est étrange. Ma poupée ne va pas bien, et je fais de plus en plus de cauchemars. Je ne comprends pas pourquoi. Je pense qu'elle est triste car je la laisse toute seule quand je vais à l'école.
Il faut que je demande à maman une nouvelle poupée, pour qu'elle ait une amie qui lui tienne compagnie quand je ne suis pas là.

30 janvier, 19h30.

J'ai acheté un petit chien en peluche à ma poupée. Comme ça, elle ne se sentira plus jamais seule.
Mais elle me semble encore triste et elle ne veut pas me dire pourquoi.
Je ne sais pas quoi faire de plus, moi !

2 février, 16h08.

J'ai trouvée une boite de clou et un marteau sur mon bureau ce matin. Peut être que mon papa l'a oublié, ou qu'il doit réparer quelque chose, alors je la laisse là...
Ma poupée ne va toujours pas mieux, pourtant je n'arrête pas de la cajolée.

3 février, 03h54

J'ai peur... J'entends des bruits de métal dans un coin de ma chambre... Ma poupée... Je ne la trouve pas... Elle ne peut pas me protéger... Je ne veux pas appelé mes parents, sinon je vais me faire disputer si je les réveiller... J'ai peur...

On entendit quelques heures plus tard un cri perçant venant de la maison de la famille d'Iris.
Les parents accoururent alors dans la chambre de leur fille et la trouvèrent avec des clous à chaque articulation, dans une position étrange, semblable à celle d'une poupée désarticulée.
Sur la table était écrit un mot:


«Maintenant, tu vois ce que c'est d'être une poupée.»

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