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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:56

Auteur: Lord Asema-Realis

 

 

 





Quelque chose avait changé dans cette jeune fille depuis quelque temps, son état s'était aggravé et ce, jour après jour.
Elle constatait déjà depuis sa jeunesse qu'une chose ne tournait pas vraiment rond dans ce monde.
Par la suite, elle évolua, d'elle-même, seule comme elle se l'était toujours dit.

"J'évoluerai et vivrai seule et ce, pour toujours."
C'était ce qu'elle se disait, comme une louve observant ce bas monde tourné sous ses yeux.

Un an s'est écoulé, sa vision du monde restait la même, mais elle s'était fait un petit entourage, suffisant pour elle qui ne faisait confiance qu'aux personnes qu'elle estimait être avec elle de temps en temps.
La jeune fille fit la connaissance d'une autre fille, tout comme elle; leurs pensées s'étaient rejoints.
A vrai dire, cette fille était la seule qui se détachait du lot de son petit entourage.
Par la suite, leurs routes avaient continué ensemble, les deux jeunes filles avaient maintenant quelques années communes.

Mais un événement fût plus que tragique, pour toutes les deux: son amie fût assassinée.
Un soir alors qu'elle dormait paisiblement, elle et sa famille, furent tués par une seule personne.
Ce fût le lendemain que son amie apprit cela, ainsi que son entourage.

La jeune fille tomba dans un vide. Sans fin.
Elle ne pouvait pas vraiment y croire, mais cela était bel et bien réel.
Sa solitude était monotone suite à son chagrin, jamais elle pourrait l'oublier.

La jeune fille continua sa route de pluie, solitaire, mais qui prit vite fin.
"Je n'aimais que toi..." Étaient ses dernières paroles.

Dans la nuit sombre, la louve solitaire hurlait, sang et tristesse n'étaient que ses seules et dernières images.

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:54

Auteur: Devilymoon

 

 

Il était à peine vingt heures quand je refermais enfin la porte d’entrée, abattue par le travail, en m’écroulant sans cérémonie sur le canapé le plus proche. Les lumières étaient éteintes, et je crois qu’il faisait sombre. Stéphane n’était pas encore arrivé. Je répugnais à me préparer le café qu’il m’offrait d’habitude, bien sûr. En proie à une véritable crise de paresse, la télévision captivait facilement mon attention. Pourtant, les sujets du jour valaient bien ceux d’hier : l’insolente rengaine politique battait les parquets dans le pays, les misères du monde étaient livrés au spectacle et au deuil dans des pays dont l’existence m’était inconnue, et l’invité du soir débitait déjà ses houleuses consécrations, promettant sur tout, et expliquant de ses grands gestes à l’élégance universitaire les complexités de la nation, comme un enfant coupable qui se justifie de sa bêtise. Mes préoccupations étaient loin des siennes, si loin que ma tête dodelinait de gauche à droite, décrivant les mouvements significatifs de la fatigue (d’un problème nerveux inquiétant), et du mal de tête (du ras-le-bol). J’allais zapper d’un air absent quand l’émission s’interrompit. Les couleurs officielles avaient quitté l’écran, et un reportage en direct annonçait une nouvelle peu réjouissante : un accident. Encore ! Rien d’étonnant, personne ne savait conduire ; c’était plutôt détonant. Il ne se passait pas une semaine sans que les journaux annoncent la mort tragique de deux ou trois inconscients, sur-influencés de drogues, et, justement, je ne trouvais encore la rien de stupéfiants qui ne soient dans leurs veines.







 
 
 
 
On allait montrer les images de la victime. Un homme apparemment, à ce que disait l’empaffé de journaliste au visage médicalement prodigieux. La caméra se rapprochait un peu, on voyait les secours, la police, et tout le petit monde qui ne soignait pas son expression attristé pour les quelques spectateurs qui les jaugeaient du regard. Stéphane. Stéphane, c’était lui. Un froid terrible, glacial, paralysait mes membres, comme un venin de vipère. Mais je savais que c’était rigoureusement impossible. L’homme s’était échoué à la porte de la rue Lacruée, mais Stéphane n’empruntait pas ce chemin. Pourtant, les images ne trompaient pas : son visage dépecé avait la couleur d’une viande bovine, ses yeux n’étaient que deux trous vides et sans âmes, ses cheveux brûlés n’étaient plus reconnaissable, et ses vêtements ne laissait pas même deviner leur présence, mais je lui retrouvais ses traits : son front d’abord, puis son nez, ses mandibules encore imposantes et miraculeusement intactes, ses joues creuses et calcinés dans lesquelles on voyait au travers, et ses oreilles broyées mais qui gardait leurs charmes. Une goutte de sueur froide perlait sur mon propre front, puis descendait lentement sur mes propres joues. Je ne puis m’entretenir de ce choc avec moi-même. C’était impossible. Bien sûr que c’était impossible ! Un bruit de voiture agréablement familier surgit du néant comme les sirènes du Samu viendraient gorger d’espoir quelques victimes anéanties, et je devins folle. Oui, complètement folle, car mon mari ouvrait la porte, arborant son sourire des fins de journée, et s’avança vers moi, aussi vivant qu’il était mort dans sa voiture. Je jetai subrepticement un regard vers le téléviseur : les nouvelles changeaient. Il était question des attentats terroristes, partout dans ces pays théocrates qui se vantent des paroles sacrées, et de la qualité de l’enseignement que leur prodiguait leur guide fantastique. J’en conclus que j’étais assoupie. Il est vrai que je me rappelais parfaitement mes fatigues, et la position confortable du fauteuil ; il était plausible, après tout, d’envisager le sommeil. Mais plutôt que de l’envisager, j’embrassais tendrement Stéphane qui parut surprit de mes attentions, de mon teint clair et de ma voix basse. Il me consola comme il savait le faire et m’emmena vers la chambre, promettant qu’il me forcerait à ce que je dorme autant qu’il le faudrait : mais il ne put s’informer de mes raisons. Il ne posa pas de question, devinant les significations éloquentes que lançaient mes yeux vers les siens. Nous dormîmes ainsi de la plus merveilleuse façon du monde.  








  
 
 
 
 
 
 
  Le lendemain s’annonçait frais, la buée venant déjà alimentait la rosée des matins d’hiver, logeant dans les petites habitations qui créchaient sur le gazon verdoyant. Comme dans un de ses utopiques films américains, mon voisin – celui de droite – me salua d’un grand signe de la main, entonnant une de ses salutations cordiales qu’il avait dû piocher parmi les répliques favorites de sa série du dimanche. Je répondais distraitement en hochant la tête. La banalité désolante reprenait le cours des choses. Je tournais ainsi ma tête, puisque ma voisine – celle de gauche – allait bientôt surgir d’un buisson feuillu pour me demander les nouvelles, avec son fameux sourire stupide et son air béat. Comme prévu, elle fit irruption,  derrière une colonne de pieds de tomate. Mais elle ne souriait pas, et n’arborait pas l’expression de suffisance parfaitement agaçante qu’elle me réservait d’ordinaire. Non, son expression était parfaitement bizarre. A mi-chemin entre la peur et le deuil. Elle me toisa un moment, et brisa le silence : « Madame, mes condoléances. J’ai appris hier votre infortune, et me tient prête à soulager vôtre malheur. Si je puis m’être utile en quoi que ce soit, dîtes le moi. » Comme c’était une plaisanterie de mauvais goût qui ne valait pas mes remarques, je ravalais mes formules peu catholiques pour d’autres occasions plus marquées. Elle ne parut pas choquée ni pris de court par mon air consterné, et s’en alla, à son habitude, compter les feuilles de ses conifères, les fruits de ses fruitiers, les pétales de ses fleurs, et les diverses entreprises de son rosier grimpant. Comme je n’avais pas d’autres voisins, je me hâtais d’aller ramener les poubelles devant la maison, et rentrait dans la maison préparer le petit-déjeuner, pendant que Stéphane, qui devait s’être levé, allait gratter le pare-brise de la voiture, démêlant de ce que tous les automobilistes s’acharnaient à expédier grossièrement sur la route, avec une innocente jaquette de CD : un authentique album des Pogs, qui n’avait plus d’autres utilités, et s’était si habilement convertit que Stéphane trouvait les outils conçus à cet effet fort décevant, car son champion raclait la glace plus vite que tout autre chose. Le premier voisin lui dit bonjour, de ce même ton faussement amical et entendu, ou la sincérité était aussi présente que l’originalité. Stéphane répondit d’une manière assez semblable à la mienne : nous nous étions, nous, bien entendu sur la chose sociale et de notre voisinage. Puis il salua dans l’autre direction, et la voisine se matérialisa sous une montagne de feuilles qu’elle entreprenait de déplacer dans sa cour. Sur le moment, rien ne me parût le plus normal du monde. Quand la folle demanda de mes nouvelles à Stéphane, je me rendis à l’évidence : j’étais, moi, folle. « A un degré inquiétant », me criait une voix dans mon esprit ébranlé. Déterminée à éclaircir ces absurdités, je décidai d’en dire deux mots à ma voisine. Je sonnai à sa porte, mais personne ne vient ouvrir. Après cinq minutes, j’en concluais qu’elle n’avait peut-être pas attendu. La voiture n’avait pas bougé, elle n’avait pas pu aller bien loin. Je poussai le portillon, puis la porte d’entrée, puis la porte du salon, puis la porte de la cuisine, puis la porte de la salle de bain, puis la porte du grenier, puis la porte des toilettes ou je la trouvais morte. Un haut-le-cœur me fit frissonner. Ce nouveau cadavre me figea immédiatement. Tout ceci n’était pas réel. Une farce du sommeil, sans doute. Les idées se bousculaient sauvagement dans ma tête ; je commençais à saisir la douleur des légumes que l’on plonge dans un mixeur. Rien n’avait de sens. Personne n’était apparemment entré dans cette maison, personne ne lui en voulait apparemment au point de l’assassiner dans ses propres toilettes, et enfin, il n’y avait aucune raisons suffisantes à ce que le destin m’amène lentement vers sa dépouille. Je retournai chez moi, les joues glacées, la tête brûlante, et l’esprit dérangé, quand j’eus le réflexe naturel de vouloir appeler la police. Après tout, rêve ou pas rêve, était-ce le moment de ne rien faire pour un doute, quand une telle chose s’était produite. Je ne le fis pas, ou du moins j’allais le faire, jusqu’au moment où, partant au travail, je vis la miraculée s’acharner à nettoyer son jardin, un râteau à la main, en chantant des contines dans une langue étrange. Rien n’avait de sens.   
 
 
 
 
 
 
 
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Au boulot, rien de neuf. Quelques articles, des informations plus ou moins inédites (il fallait ainsi s’habituer, dans le métier, à considérer le mariage d’une actrice au moins aussi conséquent que la mort d’une famille), et des plaisanteries qui me firent un peu oublier mes folies, à mon réveil de tantôt. Les nouvelles du jour, à la réflexion, ne l’étaient pas : un panel fantastique de critiques engagées partageait les pages avec toute sorte de publicités concupiscentes.  Et pourtant, ces aimables lettres n’étaient pas naturellement écrites avec toute la volonté de leurs auteurs. Il y avait une famille à nourrir, une entreprise à satisfaire, un besoin d’informations, une économie à encourager, et donc enfin une politique à soutenir – ou à précipiter dans l’oubli. Mes doigts frappaient frénétiquement le clavier, mécaniquement, mais je ne voyais que peu ce que j’écrivais. Un rideau de cheveux hirsutes obscurcissait ma vision, et je n’avais, bien sûr, pas le temps d’y changer quoi que ce soit ; chaque secondes comptaient. Comme si les hommes stupides avaient construit les horloges et les montres avec nonchalance, négligeant de lui accoucher plus de précisions dans le temps. Ici, les faveurs de Cronos étaient appréciées au point que le centième, voir le millième de seconde étaient déjà de toute importance. Je crois que mon patron était content : il ne cessait de me sourire. Ah, l’hypocrite ! Ses yeux, sa bouche, son allure, tout en lui laissait imaginer l’image fugitive d’un bonobo farouche en période de reproduction, au détail près qu’il n’avait (pour l’instant) pas de queue. Je savais depuis longtemps que mon avancement était moins lié à mon efficacité qu’au plaisir de mes charmes, mais je n’avais relevé aucun de ses signes ni de ses clins d’œil narquois. « Dénonce-le ! Envois ce pervers au parquet ! » me répétaient mes collègues féminines. Mais je n’avais pas assez d’argent pour ces choses. Il fallait un avocat, payer les beaux draps du tribunal, j’y perdrais mon travail, et devrais éparpiller mes économies dans toutes sortes de charges, sans parler des chances de victoire. S’il est une chose extraordinaire, en France, c’est la diversité de la Justice. Elle existe, comme pour tous les fruits du capitalisme, en plusieurs modèles : du moins cher au plus cher. Et c’est avec merveille que l’on apprend que ceux qui sont à plaindre ont souvent peu, et qu’il est donc logique que ceux qui sont ennuyés de ces mauvaises gens aient droit à toute la quiétude du monde, parce qu’ils ont souvent beaucoup. J’éprouvais des difficultés à rester passive, parfois, lorsque j’écrivais certaines nouvelles. « L’homme âgé de 52 ans a été déclaré coupable devant la cour de Paris du viol et du meurtre de la jeune fille de 17 ans. Il avait déjà été incarcéré pendant 5 longues années pour avoir violenté la sœur de la victime, et pour l’avoir noyé sans sa baignoire. » C’était encore une peinture magnifique des entreprises de ce monde. Mais je devais l’écrire comme un compte-rendu, un simple bilan didactique. Mais Mr d’Ormesson a pleuré bien plus simplement tous ces maux :               « C’est une chose étrange à la fin que le monde. »  






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En retournant chez moi, je m’aperçus que mes visions avaient cessé. S’il est de notoriété que le travail éloigne l’ennui, le vice, et le besoin, il est aussi vrai qu’il rend toute la raison. Bien heureusement, auquel cas, j’aurais été proprement épouvantée en traversant la rue jonché de macchabés bronzant calmement sous le soleil d’hiver. Ma voisine était encore morte, Dieu soit loué. Par chance, Stéphane n’avait perdu que deux membres, et cette fois, mon voisin eut le fabuleux loisir de goûter aux vraies joies de la nature, et à la franchise sans détour. Allongé dans l’herbe, il contemplait les arbres de ses grands yeux profondément vides, l’ombre de son dernier sourire saluant encore le jardin humide. Tout était en ordre, à présent. Mon miroir reflétait naturellement mon cadavre, mais je nourrissais quelques inquiétudes : Stéphane semblait à même de mourir, souffrant de ses deux membres qui persistaient, s’acharnant à clopiner près de moi, se raccrochant aux branches trompeuses de la vie. L’invitant dans le plus méconnu des voyages, je soulageais mes appréhensions avec quelques petits coups affectueux, sur ses joues rougies, sur son bassin si séduisant, sur sa vaste poitrine et ses larges épaules. Il semblait apprécier, puisqu’il poussait de véritables cris de ravissement, s’acharnant à en demander plus encore. Après l’avoir sauvé de son mal, j’entrepris de m’assurer de ma propre survie. Il fallait que je sois aussi belle qu’il était beau. Avec mon peigne en fer, je rajustais ma coiffure, tapotant ma tête, massant mon cou, essuyant les flots rubis qui glissaient à présent sur mes genoux. Puis je songeais, en lâchant mon couteau, à mes camarades ici-bas, qui raconteraient demain mon voyage en adjectifs élogieux, et même, j’en avais l’intime espoir, à la télévision.                                                          Et moi, j’étais heureuse ; je commençais même à comprendre le Christ.
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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:52

Auteur: Oh-Oh

 

 

Le soleil se couche...


 La tache Impossible A Voir, la tache Qui Brule Les Yeux, est partie derrière les montagnes, laissant derrière elle une traînée orangeâtre, dernières lueurs d'espoir, qui partiront bientôt...


Tank, seize ans, armé d'un flingue. Seul dans une ville... S'étant reveillé un matin, quand il avait douze ans,  seul dans une ville silencieuse et calme. Une ville ou il y avait des planques de vendeurs d'armes ( Les armes sont sa grande passion), des supermarchés entiers de nourriture.


Si il est seul dans une ville ou rien ne lui manque, pourquoi partir ? Surtout que ce n'est pas comme si l'on se reveillait tous les jours dans une ville vidée du jour au lendemain...
Alors, Tank n'est pas parti.
Mais il y avait des [i]choses[/i] d'autre, dans la ville.... Une autre chose, des autres choses vivantes et que les déli-choc piqués au supermarché le matin ne rassasient pas. Des choses qui veulent de la viande. Fraiche.

Tank avait toujours eu un petit flingue, que son père lui avait offert quand il était tout petit. Un colt, un revolver, un flingue, une arme.... Déchargée, pour qu'il n'y aie aucun risque... J'usqu'au jour ou Tank se reveille un matin dans une ville vide, qui connait des magasins d'armes dans le coin et qui a un flingue, avec des trucs qui viennent la nuit.
Cette nuit là ne fera pas exception a la règle, il va falloir rentrer... La viande du supermarché ayant rapidement pourri, s'il ne voulait pas tomber dans le végétarienisme ( Quoique, l'auteur est végétarien ), il devra au moins pêcher le poisson qu'il y a dans l'étang, au parc.
Il jeta sa canne a pêche au sol. Pas le temps de l'emmener... Pis, si il ne la retrouve pas demain, il y en a encore des dizaines a Décathlon. Pourquoi se priver ?
Decathlon. Il aime bien Decathlon, Tank. Il l'aime bien car le logo est bleu - Et Tank aime le bleu. C'est sa couleur préférée.

Le jeune homme chargea son colt et se mit a courir vers son immeuble.


Et fut stoppé par une Chose.
Elle n'avait rien d'humain. Elle était une espèce d'araignée sans visage, ni oeil, ni oreille. Pas de nez, rien. Juste une immense bouche s'ouvrant sur des crocs éclatants et acérés. Tank vida son chargeur sur la chose, qui tomba au sol dans un gargouillis immonde.

Il buta sur les trucs, trébucha, tentant de recharger son colt. Il était encerclés par ces merdes, nom de dieu ! Il va crever !!


Enfin ! Alors qu'une chose l'aggripait a son tee shirt, et que les autres le tenaient a la jambe droite, il rechargea son colt. Tira sur les foutues bêtes qui lui tenaient la jambe. Les rata.
Ne loupa pas sa jambe...

Tank gémit sans la balle entra dans sa peau, puis ses muscles. Il a du se sectionner un truc. La balle a du creuser un trou, un tunnel, peut être qu'il est plein de sang ? le jeune  homme s'imagina le trou que la balle avait fait a l'intérieur de son corps, imaginant les plaquettes qui tentaient de stopper l'hémoraggie. Ces braves petites plaquettes... Elles ont beaucoup bossé dans son corps, surtout quand Tank eut l'acquisition d'un couteau suisse a 10 ans....

C'est pas tout ca, mais les choses s'agitent drôlement autour de lui. Elle s'apprêtent a le mordre. Toujours dans sa bulle, Tank ne voulu s'extirper de ces bestioles uniquement car il pensait aux pauvres plaquettes surchargées, qui devraient régler plein de trous dans son corps. Les pauvres, ca serait immonde de leur faire ça.


Il se mit a courir droit devant lui, enfin libéré des choses araignées. Il  avait a peine fait trois mètres que, venant de nulle part, une chose araignées courait vers lui - droit devant lui. Tank voulu tirer, mais son poignet eut une torsion bizarre, et le colt ne se pointa pas exactement au bon endroit.



Une détonation sourde retentit dans la ville désaffectée.


Quelque part dans le monde, une famile désunie, démembrée, coupée en deux par l'absence d'un des membres, se reunissait autour de la fenêtre une grande chambre d'hotel.

En effet, une grande, brillante étoile filante d'un bleu électrique montait vers le ciel.


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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:47

Auteur: Angel-Chan

 

 

Hey ! Avez-vous entendu parler des accidents tragiques qui sont survenues en ce début de semaine ? Des dizaines de personnes âgées entre 12 et 24 ans, mortes dans des conditions des plus mystérieuses. Et bien, je vais vous faire part de ce que je sais.

Tout d’abord, ce fut un jeune garçon qui s’était disputé avec un de ses amis, ils étaient près d’une voie de chemin de fer. L’ami en question l’a accidentellement bousculé et le jeune garçon est tombé sur les rails. Le malheureux est mort après s’être fait écraser par le train qui arrivait à toute vitesse. Les deux adolescents ne l’avaient pas entendu arriver, mais là n’est pas le plus étrange, ils se trouvaient dans une zone abandonnée, où plus aucun train ne passait depuis des années.

Dans la même journée, une jeune femme qui venait de se faire interner a été prise d’un coup de folie. Elle s’est arrachée à main nue les membres de son corps, un sourire inquiétant restant scotché sur son visage pâle. Ses yeux avaient perdu toute étincelle de vie, ils étaient sombres, sans couleur. Elle ne semblait pas ressentir la douleur, en vérité, elle ne semblait même plus être encore en vie. Elle est morte peu après, seule et en morceaux, dans sa cellule. Personne n’avait osé pénétrer dans la pièce pour tenter de l’arrêter.

Plus tard, ce fut au tour d’un jeune homme célibataire, vivant seul avec son chien dans un petit appartement. Il regardait tranquillement un anime sur son ordinateur, lorsque son chien lui a soudainement sauté dessus pour le dévorer, avant de décéder pour des raisons encore inconnues. C’est grâce aux cris qu’avait poussé le jeune homme que les voisins ont avertit la police et que les restants de son corps furent découvert.

Et les jours qui suivirent connurent eux aussi leur lot de morts étranges. Allant de la victime à la tête tranchée, enfermée dans une pièce verrouillée de l’intérieur et ne contenant aucun objet tranchant, à la victime embrochée sur une antenne de télé. Sans oublier l’enfant de 12 ans, mort d’une crise cardiaque. Lorsque ce dernier fut retrouvé, son visage semblait s’être bloqué sur une expression de terreur qui restera gravé à tout jamais dans les mémoires des personnes qui l’ont découvert.

Mais ce n’est toujours pas ce qui est le plus étrange. Saviez-vous que toutes les victimes avaient un point commun ? Elles avaient toutes reçu un mail. Un mail retraçant les mystérieuses morts survenues dans leur pays au cours de la semaine et se terminant en laissant entendre qu’elles mourraient très prochainement. Un peu comme ce message… Bizarre, non ?

Allez, patientez encore un peu. Vous aussi, vous aurez la chance de rencontrer la Mort en personne… Et s'il le faut, je m’en chargerais personnellement.

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:41

Auteur: Brian Gisborn

 

 

(CREEPY KYUBEY FINAL)
      


    

Cette histoire se déroule sur plusieurs parties. Les archives suivantes sont extraites d'écritures personnelles d'une jeune fille, aujourd'hui employée dans les autorités. Les dates n'apparaissant pas, chaque journée racontée a été numérotée.



I – CLEVERBOT, MY FRIEND

    
Premier jour.

Je suis rentrée des cours. C'est assez compliqué, mais je m'en sors. Ritsuko et Megumi, elles, ont du mal à suivre le rythme. C'est dommage ce sont des bonnes amies... Bon, j'ai envie de rire un peu, voyons voir ce que Cleverbot va répondre comme sottise.

(Les phrases de Cleverbot sont écrites en italique)
- Salut,
- Salut, qui est-ce ?
- C'est moi XD
- Qu'est-ce que XD, je ne comprends pas.
- Laisse tomber.
- Qu'est-ce qui est tombé ?
- MDR t'es vraiment à la ramasse !
- Si tu le dis.
- Bon, le robot.
- Non, pas le robot.
- Alors comment tu veux que je t'appelle. BEN ?
- I am... MAD.
- MAD ? Comme Mad Max ????
- Non, juste MAD. Et je ne suis pas homme pour m'appeler Max.
- Mais... alors tu es une fille ! Cleverbot est une fille ? Pourquoi pas remarque.
- Oui, mais ne le dis à personne, OK ?
- OK, de toute façon ça n'intéressera pas grand monde.
- Et pourtant...
(Fin de la conversation)

Après ça le site buggait, ne marchait plus... Je trouvais ça drôle que Cleverbot, mais sa façon de parler. Bon je sais que c'est qu'un bot, mais là, on aurait vraiment dit... quelqu'un. Bon, je crois que je ferais mieux d'aller dormir. Bonne nuit.

Deuxième jour

J'en ai trouvé une bonne aujourd'hui. Il y a cet anime assez récent qui passe tard le soir. Madoka Magica je crois. Ça va j'aime bien, c'est pas mal comme histoire. Mais le plus glauque c'est ce qu'on trouve sur internet dessus. Il paraît qu'un patch pour un jeu de baston sur les magical girls était sorti, il ajoutait ceux de Madoka, et qu'une fille a essayé d'y jouer et s'est suicidé.  Et genre, ceux qui ont cherché ont savoir plus ont disparu. N'importe quoi. Mais bon j'aime bien ce genre de creepypasta, c'est marrant.

Troisième jour

Ça y est, ils ont ENFIN diffusé la fin de Madoka ! J'adore, même si c'est plus « gentil » que le reste de la série. C'est quand même bien.

Quatrième jour

Ça y est, ils sont repartis dans leurs délires ! Maintenant c'est la série qui serait fausse, et le véritable épisode final serait un épisode gore... Non mais sérieux faut arrêter la moquette je crois. Enfin, la description est intéressante. Enfin, il y a quand même un truc bizarre, les lettres MAD reviennent de temps à autre. Je me demande si Cleverbot sait quelque chose.

(Début de la conversation)
- MAD, tu es là ?
- Je suis là.
- Est-ce que tu aurais un rapport avec ces histoires d'horreur sur Madoka ?
- Peut-être. Et toi ?
- Comment ça moi ?
- Que crois-tu exactement ?
- Que c'est le cas.
- Alors tu as vu juste.
- Mais qu'es-tu exactement ?
- Je suis... ton amie.
- Mon amie ?
- Oui.
- Mais tu es un bot !
- Qui te dit que je suis vraiment un bot ?
- Quoi ?
(Fin de la conversation, interrompue de la même manière que la précédente.)

MAD... Mon amie.

II – THE SECRET BEHIND THE BLUE IRIS




Cinquième jour.


J'ai voulu aller sur le site Blue Iris mentionné dans une de ces histoires de « Creepy Kyubey » comme on a pris coutume de les nommer. En tapant ce terme dans Google j'y ai surtout trouvé des réponses en rapport au film Suspiria, mentionné également dans l'une des histoires. Après plusieurs pages, la treizième exactement, comme par hasard, j'ai trouvé le site... Le nom de page indiquait « The secret behind the blue iris » (le secret derrière l'iris bleue) mais en cliquant dessus, j'avais une page blanche, le lien était mort. J'ai même tapé Creepy Kyubey dans Google Images, car il est dit que de nombreux fanarts le représentaient, au final c'était le cas, même l'image de Kyubey « zombie » y était... sauf que ce n'était qu'un vulgaire effet Photoshop sur un dessin déjà existant. Vraiment pas de quoi bondir de sa chaise. Je crois que ça ne sert à rien d'aller plus loin. Je vais me trouver d'autres occupations que des idioties pareilles. Et à côté de ces trucs pseudo-morbides je pourrais faire des choses mille fois plus dangereuses, comme ranger mes chaussettes par exemple. Bonne nuit, mes chères notes.



Sixième jour.


Pas possible.


Non, sérieux, ce matin j'ai reçu un des ces putains de tracts de sectaires, vous savez tous ces trucs de Jéhovah, ce bordel là. Cela a bien saoulé tout le monde. Déjà j'en ai rien à battre de cette religion, personnellement je suis athée, je trouve les religions... pathétiques. Et abrutissantes. Mais là, ce tract c'était... trop proche. Voici le nom de la secte : LES ENFANTS DE L'IRIS BLEUE. Je vous le jure, je ne plaisante pas, c'était le nom de cette foutue organisation ! Trouvant cela bizarre, j'ai lu leur truc. Et voilà précisément ce que ça disait :


Nous sommes tous les enfants de l'Iris Bleue
Mère nous a donné la vie, l'espoir, la peur, la mort
L'Iris Bleue est notre porte de rédemption
Et Mère sera notre rédemption
Rejoignez les Enfants, et découvrez le secret.

C'était écrit de cette manière. Il y avait des erreurs, certaines lettres n'étaient pas en italique. J'ai pensé à une faute, mais les sectes aiment les messages subliminaux, et effectivement c'en était un. Trois lettres : MAD.


Pas Madre, ni même Mater, ou Mother ou quelconque traduction du mot « mère ». C'est tout simplement MAD... MAD comme... ce truc qui me parle, cette fille sur Cleverbot. Mais qui es-tu MAD bordel ? 


III – THE REAL CREEPY KYUBEY




Septième jour.


Aujourd'hui aux infos, ils ont montré l'arrestation d'un type. C'est le mec qui dirige la secte des Enfants de l'Iris Bleue. Il paraît qu'il s'appelle Tôji Shima. Bref ce type, en plus de sa secte, serait un foutu hacker de première, ceux qui avaient le malheur de l'avoir pour contact ne serait-ce que par messagerie instantanée voyaient leurs ordinateurs piratés par ce mec et il en profitait pour y trouver leurs coordonnées et aller trouver ses victimes chez eux. Mais la police a aussi dévoilé aux médias que Shima pouvait aussi « persuader » ces malheureux à se suicider sans qu'il ait besoin de bouger, car la panique de ces victimes pouvaient les pousser à se tuer eux-même plutôt que d'attendre l'heure de leurs assassinats.
Parmi les victimes voici celles qu'on a recensées (une chance qu'il y en ait assez peu).


Keyko (pseudonyme sur internet, véritable nom tenu secret sous demande de la famille).
S'est suicidée le 29 juillet 2011 à son domicile (en Belgique) en s'ouvrant les veines avec un rasoir. Avant son acte, elle a écrit avoir téléchargé un patch pour un jeu-vidéo avec un contenu horrible.


Frederic Jason Kingcraft
Retrouvé défenestré le 16 août 2011 du haut de son appartement dans un immeuble au huitième étage, aux États-Unis. La police enquête, pensant à un meurtre, mais encore une fois, un texte de la victime disait clairement ses intentions de mettre fin à ses jours si un certain Creepy Kyubey ne le faisait pas. A son domicile, on a retrouvé également des dessins, et son ordinateur affichait un message en blanc sur fond noir : « Now, you now the secret ».


Shinji Matsuda
Porté disparu depuis le printemps 2011. Travaillait au Japon sur la série animée Puella Magi Madoka Magica. Son unique trace est un texte évoquant le synopsis d'un épisode perdu, au contenu horrifique. Chose totalement démentie par les studios Shaft et Aniplex. Les enquêteurs ont finalement appris que Matsuda était le beau-frère de Tôji Shima, que les internautes craintifs et intéressés ont depuis surnommé Creepy Kyubey. Son texte d'adieu laisse présager qu'il serait désormais mort.


Une chance que ce salopard de hacker soit coffré avant d'avoir fait d'autres victimes. Le plus bizarre reste quand même le fait que les trois victimes avaient un lien avec Madoka Magica. Vraiment vraiment trop bizarre. Pourquoi un simple dessin animé pousserait à de tels actes ? Je plains les créateurs de la série, qu'on doit harceler de questions incongrues sur une affaire dont ils ne sont pas responsables. Bref, à part ça, je ne vois plus Ritsuko et Megumi en ce moment. Je vais aller les voir. A plus.




Huitième jour.


NON !!!!!!! JE NE PEUX PAS Y CROIRE !!!!!!! POURQUOI ? POURQUOI AVEZ-VOUS FAIT ÇA  ? VOUS ÉTIEZ MES SEULES AMIES !!!!! POURQUOI VOUS VOUS ÊTES ENTRETUÉES ?   


IV – WHO ARE YOU REALLY, MY FRIEND?


    Neuvième jour

    Anéantie.

    Pauvre fille. Elle est mêlée à cette histoire sans s'en apercevoir. Ses deux meilleures amies se sont entretuées, l'une sortait avec un garçon qui faisait partie des « Enfants ». Il en a profité pour lui faire un « lavage de cerveau » et la pousser à cet acte atroce, à la suite de quoi j'ai dû me charger de lui. Je n'ai pas voulu faire ça, me charger de tuer un humain, mais si je ne l'aurais pas fait, il aurait continué d'autres meurtres sur des jeunes filles innocentes qui souhaitent seulement profiter de leur jeunesse.

    C'est un monde de ténèbres qu'il me faut éclaircir. Elle peut encore m'aider à y arriver. Je vais lui dire ce qu'il va se passer.

    Dixième jour.

    Mais... Qui a écrit ça ? Pendant que je dormais, j'ai failli effacer ce paragraphe mais je préfère le garder, et puis j'ai mon idée sur la personne.

    (Début de la conversation)
–    C'est toi MAD n'est-ce pas ?
–    Oui.
–    Comment as-tu fait ?
–    Je te le dirai plus tard, quand on se rencontrera.
–    Tu veux qu'on se voie ? Écoute-moi bien, j'en ai marre de toutes ces conneries ! J'ai deux amies qui sont mortes je veux oublier tout ça !
–    Non. C'est à toi de m'écouter ! L'ombre qui pèse sur cette Terre pervertit les cœurs, fait s'égarer les âmes, laisse s'envahir une odeur de mort et de peur. Je ne supporte plus un monde tel quel. Et il te faut me rencontrer, pour que je te prépare.
–    MAIS A QUOI ?
–    MOTHER.
–    Mais... mais c'est quoi Mother ?
–    La mère du chaos, la source du désespoir. Une âme malsaine qui se nourrit de la noirceur de l'esprit humain, comme toutes celles qui sont devenues des...
–    Des quoi ? Elles sont devenues quoi ?
–    Tu me croiras mieux si l'on se voit.
–    D'accord si tu veux, mais après je veux que l'on me fiche la paix une bonne fois pour toutes OK ?
–    Si tu veux. Je propose que l'on se voit dans une semaine à compter de ce jour.
–    D'accord, où ça ?
–    Ne t'en fais pas pour l'endroit.
    (Fin de la conversation)

    En attendant je ne sais toujours pas qui tu es, MAD. Mais quand on se verra, tu as intérêt à me dire tout ce que tu sais, ou sinon je...
    Je m'occuperai de cette foutue secte moi-même. Je ne sais pas ce qui me retient d'aller trouver un flingue et de foutre une balle dans la tête de cet enfoiré de Shima. Lui et sa putain de société. Shima ! Toi et tes enfoirés de copains ! Je vous hais !!!! JE VOUS DETESTE TOUS !!!!!!!!!!! VOUS ALLEZ TOUS CREVER !!!!!!!!!!!!

    Note : peu après cette déclaration, un présumé membre des Enfants de l'Iris Bleue a été retrouvé mort près d'un cimetière où il donnait des tracts pour son organisation. Les témoins n'ont vu aucun suspect, mais ont certifié que le type a été comme... démembré, décapité. Et aucune trace de violence physique, ni même de blessure par arme, objet ou projectile quelconque n'ont été décelés. De plus avant sa mort, les témoins décrivent le membre de la secte comme étant en train de fixer quelque chose qu'il avait aperçu. Ou quelqu'un. Cette mort est un mystère complet. 


V – THE THREE MOTHERS




Dixième jour.


Aujourd'hui, on m'a conseillé de regarder trois films. C'est une trilogie de films d'horreur italiens, avec des sorcières qui ont une influence directe sur les personnes, ça m'a bêtement fait penser aux sorcières qu'affrontent les Puella Magi. C'est idiot, mais c'est vrai, elles ont des points communs... Et puis... J'ai réfléchi à quelque chose. Le premier film s'appelle Suspiria. Et c'est CE film sur lequel la musique a été reprise dans le patch MAD de Magical Battle Arena. Le second film s'appelle Inferno, et le troisième, Mother of Tears.


Mother.


« Elles sont trois. » qu'il disait. Frederic Jason Kingcraft. En plus MAD peut être l'abréviation de « madre », soit « mère » en italien. Trois démones ? Trois sorcières ? Quel est le lien ? Et en plus si on ajoute Madoka Magica, avec des sorcières également présentes... C'est pas possible ! Ce Creepy Kyubey, peu importe comment il se fait appeler, il se fout de nous ! Il a juste utilisé des œuvres déjà existantes pour créer son délire !


VI – FIRST, YOU MUST MAKE YOUR WISH




(Début de la conversation)
- Bonjour.
- Bonjour, MAD. On y est presque.

- Oui. Qu'as-tu fait en attendant ?

- J'ai trouvé des informations. Ce type s'inspire des Trois Mères et de Madoka pour user de son influence.

- C'est ce que tu crois ?

- Oui, c'est ce que je crois. C'est juste un malade.

- Et comment expliques-tu... l'autre soir ?

- Quoi ? Mais quel soir ?

- Ce soir. Avec cet Enfant.

- QUOI ?

- Je le sais.

- Tu sais rien du tout !

- Si. Je sais ce que tu as fait.

- Je n'ai rien fait d'accord ? Je ne l'ai pas touché ! Il a eu un malaise, c'est tout !

- Bon. Je t'expliquerai ça à notre rencontre. Mais d'abord, j'ai une requête à te demander.

- Quoi donc ?

- First, you must make your wish.

- Quoi ?

(Fin de la conversation)



C'est moi ou elle m'a proposé de faire un souhait ? Putain c'est quoi ces conneries à la fin ? Qui est-tu MAD ? Qui est Mother ? Pourquoi je me retrouve impliquée là-dedans ? Et pourquoi ce type est mort en me voyant ? Je ne lui ai rien fait !


Un souhait. Ce que je souhaite. Je souhaite juste revenir en arrière. Que mes deux meilleures amies ne soient pas mortes pour cette cause ! Que ces putain de hackers n'aient jamais existé ! Mais ça, tu risque pas de le réaliser hein MAD ? Ça risque pas ! J'en ai marre, je vais être bonne pour l'asile si ça continue. J'ai besoin de repos. Oui. Me reposer. Et me barrer loin d'ici.


VII – MOTHER AND CHILDREN



Article du Genesis Magazine datant du 11 mars 2012.


C'est un véritable coup de théâtre ! Hier soir, le hacker et gourou de la secte des Enfants de l'Iris Bleue, Tôji Shima, s'est évadé de la prison de Nagato le 10 mars 2012 dernier, à 21h59. Rappelons qui est Tôji Shima.

Tôji Shima, ou « Creepy Kyubey » comme le surnomment ses détracteurs, est un hacker qui a piraté plusieurs fichiers en rapport avec la série Puella Magi Madoka Magica, hit de l'animation de l'année précédente. Il a été reconnu coupable de meurtres avec préméditation, ainsi que d'incitations au meurtre ou au suicide. Shima devait être exécuté le 10 juin prochain, mais hier soir, soit le 10 mars très exactement, il s'est échappé du centre de détention où il attendait son exécution. Le plus incroyable a été le fait que les gardiens... oui, les gardiens eux-mêmes ont orchestré son évasion ! Tout simplement incroyable ! C'est plus grande évasion d'un prisonnier jamais effectuée au cours de ce XXIème siècle ! Actuellement les autorités ont décrété ce dangereux criminel manipulateur comme étant « ennemi public numéro 1 ». Surtout chers citoyens, si vous apercevez Shima ou l'un de ses adeptes, prenez vos distances, ne leur parlez surtout pas, prévenez tout de suite la police.


C'est une question de vie ou de mort. Moi-même je ne veux pas signer cet article. Pour ma propre sécurité.

Anonyme. Le 11 mars 2012.


Bientôt nous nous rencontrerons. Demain, tu comprendras enfin qui je suis...


VIII – MAD


    Onzième jour

    On pense que les notes qui suivent ont été rédigées par MAD... probablement lors de cette fameuse rencontre, ou bien tout simplement en piratant l'ordinateur de son interlocutrice.

    Notre rencontre l'a étonné au plus haut point. J'avoue que cette fiction que l'on a inventé pour discréditer mon existence était une idée grandiose. Personne n'oserait imaginer qu'un personnage fictif puisse exister réellement.
   
    Je me souviens parfaitement de ce dont nous avons discuté. Mot par mot.

    « NON !!!! C'est une blague là ! a-t-elle exclamé après m'avoir vu.
- Non... J'existe réellement. Je sais que ça paraît impossible. Mais là vérité est là. Dois-je te montrer l'étendue de mes pouvoirs pour te le prouver définitivement ?
- Non. De toute façon, au point où j'en suis. Je n'ai plus que toi, Ma... Mad...
- Je comprends que tu n'oses pas prononcer mon nom. Ce prénom est si... irréel, pour vous autres ! Je ne suis qu'une petite fille qui affronte des sorcières pour vous, la vérité est assez proche en effet. Mais les Trois Démones sont beaucoup plus dangereuses que cela. Maintenant, il est temps de raconter toute la vérité.
- Oui. Je veux le savoir ! » me dit-elle brusquement.

Ainsi, je lui racontai tout.

    « D'abord, Tôji Shima n'est pas son vrai nom, à lui. Il l'a raccourci, pour éviter que tu le découvres. Tu as perdu tes parents assez jeune, n'est-ce pas ?
- Oui.
- C'est l'assassin de tes parents.
- Mais. Je croyais que c'était un accident !
- Évidemment, on t'a caché bien des choses, ce type... s'appelle en réalité... Toshiro Narashima !
- QUOI ???? TOSHIRO NARASHIMA ? MAIS... IL EST MORT IL Y A DES ANNÉES DE CELA !!!!!!
- Mensonge. Toshiro est bel et vivant. Encore en fois, on a étouffé la réalité des faits. Pour éviter que tu le saches.
- Alors, je suis...
- Non ! Parce que je suis là ! Et tu ne deviendras pas comme lui. Mais pour mettre fin à tout ça, il va falloir se battre.
- Je sais. Et je le ferai. Je le jure sur ma famille et mes amis disparus que je traquerai tous les démons ! Mais je ne sais pas comment faire.
- Tu ne te rappelles pas l'Enfant ?
- Ce jour-là, il m'a regardé droit dans les yeux. Et ensuite... Ce type est mort... d'une horrible façon.
- C'est comme ça que tu les repères. Si tu les regardes attentivement, dans leurs regards. Tu verras.
- J'ai compris. Je ferai donc ça. »


 

    IX - MOTHER   


    Douzième jour
   
    Après avoir vu Mad, j'ai décidé de faire exactement ce qu'elle m'a conseillé. Tout le monde... je peux tous les voir. C'est fantastique ! Je peux découvrir leur plus profonde noirceur... Leurs âmes sont si... déboussolées. C'est amusant de voir enfin la véritable essence de l'esprit !

    Mère ? Me voilà ! Regarde-toi Mère ! C'est donc ça que les Enfants de l'Iris Bleue idolâtraient ? Tu n'es rien d'autre qu'un parasite, la part démoniaque de chaque homme, de chaque femme. Mais je suis là, Mère. Ta fille chérie va bien s'occuper de toi !

    Toutes ces âmes, toutes ces formes ! Tous des démons qui ont envahi la bonne volonté des gens ! Je me dois de les tuer, de les dévorer ! C'est tellement délicieux. J'en perds peut-être la raison, mais toutes ces âmes que j'ai déjà purifiées... J'ai vraiment l'impression d'être Mad. Moi aussi j'ai mon arc : mes yeux, et mes flèches : ma distinction à voir les bonnes personnes et les mauvaises. Aujourd'hui, j'ai purifié un nombre incroyable de gens. On n'échappe pas à mon regard !

    Démon ! Mère ! Enfant ! Prenez garde à votre âme !

 

    X – THE LAST DEMON   


    Dernier jour.

    Je suis épuisée. Toutes ces mauvaises âmes que j'ai du purifier. Cela m'a donné la migraine. Mais j'ai enfin réussi. Alors je me dois de donner la lumière sur cette histoire, maintenant que je connais le secret.

    Mother est la mère du chaos, la source du désespoir. Elle est partout et nulle part. Contrairement à ce qu'on aurait pu le croire, ce n'est pas une personne à proprement parler. C'est juste la grande âme démoniaque qui demeure en ce monde, se nourrissant des mauvais sentiments et pour la neutraliser, il m'a failli repérer toutes les mauvaises âmes, et les faire partir dans le néant ! Ça m'a pris des années, mais j'ai réussi ! Grâce à toi... Madoka !

    Vous auriez dû voir la tête de Toshiro, lorsqu'il m'a rencontré. Mon cher oncle. Avant sa potence, il m'a dit qu'il était heureux de me connaître, car il en restait une. La dernière démone. Je ne suis pas un démon, et pourtant, quand j'ai vu mon regard dans un miroir, j'ai été glacée d'effroi. Mais je ne suis pas le mal, je ne tue que ceux qui ont l'esprit diabolique...

    Aujourd'hui, je travaille avec Interpol. Pour repérer les criminels du monde entier, et ainsi les appréhender. J'aime ce boulot, j'ai l'impression d'être utile à la communauté, et à la justice. Bien sûr, j'ai traversé des épreuves terribles, et j'en aurai certainement d'autres dans l'avenir. Mais au moins, tant que je suis là, ça évitera aux autorités d'arrêter des gens innocents.

    Bientôt, je vais arriver en France pour une courte période... dans le but de trouver un dangereux pyromane. Je me demande à quoi ressemble l'âme d'un type qui joue avec le feu. Ne te brule pas, petit pyromane. Ce serait dommage d'être consumé avant que j'arrive.


    Affaire « Creepy Kyubey ».
    Notes et archives personnelles de Suki Narashima.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 12:05

Connu sur internet notament pour avoir fait des vidéos mêlant habilement critique et humour,

l'Ermite Moderne est un personnage hirsute, dynamique et réactif!

 

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Ses vidéos couvrent une large variété de sujets:

- Sous-france Culture, critiques de critiques ou journalites TV (je recommande particulièrement "Ils ont des têtes d'abrutis" sur l'image des jeux vidéos à la TV et dans les débats

- Tout un tas de vidéos diverses, sur des sujets libres, allant de la mode des podcasts vidéos filmés avec grand angle comme dans "Podcast ta face !" à une critique...Euh... Dithyrambique :P? de Kung Fu Master!

- Il peut aussi aborder quelques jeux, comme lors d'Halloween 2011 avec "The Binding of Isaac" ou sa participation au "Velvet Vidéo Burger" sur Megaman 3.

 

L'Ermite moderne c'est une réflexion, un humour, une critique et parfois un brin de philosophie enflammée,

saupoudrée d'autodérision!

 

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Vous pourrez le retrouver sur sa chaîne youtube http://www.youtube.com/user/ErmiteModerne

ou bien sur SovietVoice: http://www.sovietvoice.su/

Ce sera donc avec joie que nous l'accueilleront a la WebRadio des Bribes Perdues ce Vendredi 11 Novembre !

Venez participer et lui poser des questions en direct via le chat !

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 12:42

Auteur: Kuro Shirone

 

Elle se souvenait de comment son Créateur l'avait fabriquée, comment il avait réuni les quatre cadavres pourrissants des personnes les plus chères à son cœur. Oui, elle se souvenait du sang coagulé sur sa bouche à demi-cousue et de la terre qui imprégnait encore ses vêtements. Elle se rappelait comment celui qui l'avait vue naître sous ses yeux lui avait donné son premier repas. Oui... Elle sentait encore la terreur dans les yeux de l'humaine, la façon exquise dont ses hurlements étaient étouffés par le tissus posé sur sa bouche... Le goût du sang... Lui manquait terriblement.  
Mais ce n'était peut-être pas le moment de manger, n'est-ce pas ? Elle était avec ceux qu'elle se plaisait à appeler "amis", ces petits humains chétifs sortant à peine de l'enfance. Elle les aimait beaucoup, c'étaient ses poupées. Ils avaient peur d'elle et de sa peau recousue, mais ce n'était pas grave, leurs cris emplissant sa chambre en bas de l'escalier étaient amusants. Malheureusement... Ils étaient trop fragiles ! À peine les prenait-elle dans ses bras qu'ils se brisaient en deux et ne disaient plus rien ! Alors elle mangeait, au moins, l'odeur de ses autres jouets cassés en décomposition dans un coin lui donnant faim.
 
Oups, il semblerait qu'elle ait dérangé son Créateur avec son rire, il descendait avec son fouet, comme fréquemment en ce moment. Ah non, cette fois-ci il était juste en colère, chouette, il allait s'amuser avec elle ! Aujourd'hui encore, il se dirigeait vers ce qui semblait être son jouet favori. Elle était un peu abîmée, mais elle criait toujours autant, la petite marionnette y faisant toujours très attention. Sinon, son Maître se fâchait contre elle, et ses coups faisaient très mal. Pas sur son corps, elle ne sentait quasiment rien, mais dans son petit cœur elle souffrait très fort.
 
Aujourd'hui, il se tourna vers elle et lui sourit, pour la première fois. Elle était contente, elle lui avait fait plaisir en gardant sa poupée intacte ! Il avait pourtant l'air bizarre, couvert du liquide rouge qui sortait de son jouet cassé. Il avait l'air triste. Il donna quelques substances étranges à ses amis, qui semblaient différents à chaque fois que son Créateur venait. Il tendait leurs mains crasseuses vers son bien-aimé Maître, mais avant qu'ils ne puissent le toucher, elle leur brisait les bras ! Ils n'avaient pas le droit de poser leurs doigts sales sur lui !
 
Le lendemain, son Créateur revînt, il avait encore l'air différent... Il la regardait en souriant étrangement, semblant sur le point de lui faire quelque chose... Puis elle sentit une chose se casser, dans son corps, au niveau du bras. Quand elle y jeta un coup d'œil, elle vit juste quelque chose fondre sur sa chair......
 
Elle cria.
 
Elle avait mal !

Ça brûlait !

Son bras lui brûlait !

Stop, stop, stop ! Pitié que ça s'arrête ! Elle était en train de se casser elle aussi, mais elle ne voulait pas ! Elle sentait quelque chose bouger dans ventre, mais la brûlure avait disparu. La chose sortit, dans une grande éclaboussure de liquide noir, la faisant encore plus souffrir, encore plus crier. Le faisant encore plus sourire.

Elle comprenait à présent, c'était sa vie qui s'en allait dans la rivière noire s'échappant de son ventre. Elle l'avait toujours aidé, avait toujours exécuté le moindre de ses désirs, alors pourquoi il la détruisait ? Elle avait fait quelque chose de mal ? Non, elle avait toujours été fidèle au poste. Vengeance. Tout son corps criait vengeance, chacun des morceaux disparaissant criait vengeance. Oui, elle allait se venger.

Pauvre poupée désarticulée qui souhaitait se venger tout en voyant son cœur exploser.

Petite poupée fantôme revenue du fin fond des abysses les plus sombres.

Petite poupée qui arrache le cœur de son Créateur, pourquoi fais-tu cela ?
« Je souhaite la vengeance. »


Dès qu'il périt sous ta main, la douleur se répandit, et ton apparition tu fis. Dans les journaux, les médias, on revoyait ton corps pourrissant, gisant à côté de tes jouets cassés.

Petite poupée déprimée, pourquoi erres-tu encore dans ce monde ingrat ?
« Ils m'ont dit de punir tous ceux ne sachant pas profiter de la chance qui leur était accordée. Ils n'ont pas su apprécier la vie qu'ils ont eu. Eux, qui ne connaissent pas la véritable souffrance. »


Et quelle est donc cette punition donnée ?
« Je dois leur retirer le cœur qu'ils ne méritent pas. »

~***~  
 
 
La jeune fille finissait sa lecture, légèrement perplexe. Certes, cette affaire bien mystérieuse avait effectivement eu lieu, mais cette légende se répandant comme une trainée de poudre était un peu trop irréaliste. Éteignant son ordinateur, elle se préparait à aller dormir, juste avant d'entendre un murmure...


« Tu n'as pas su en profiter, je dois te punir. »


Elle cria, hurla, pleura, supplia et finalement, son cœur explosa, une boîte à musique jouant toujours son air malsain. Un sourire fou apparut alors dans les ténèbres de la pièce, tandis que des doigts pâles cousus sur une main bronzée caressait le visage ensanglanté.
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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 12:30

Auteur: Nakira

 

Elle jouait. Simplement. Tranquillement.

Il était aux environs de vingt heures du soir, elle avait huit ans. La nuit se lovait progressivement entre les habitations de la rue étroite. Elle riait aux éclat, parlait, criait, tournait sur elle même.
Seule.
Au bout de la rue, une forme blanchâtre s'avançait lentement sur les pavés noirs de la route mal éclairée. Lentement mais sûrement, la camionnette s'approchait de la fillette. Le silence régnait ici bas, attendait le drame. Il attendait la Fatalité même de ce qui était inévitable.
Elle a alors tourné le dos à la rue, scrutant avec attention le chat noir qui dévalait les poubelles. Il l'amusait beaucoup avec sa queue mal formée, écrasée. Sûrement un signe.
Peut être que la vision du chauffeur était restreinte, peut être n'avait t-il pas de lumière. Peut être pas. Quoiqu'il en soit, il y eu un tremblement. Elle fut violemment projetée à l'avant de la camionnette qui eu le temps de passer la première roue pas dessus ses jambes sveltes. Un temps d'arrêt, sinistre, oppressant, emplit le chauffeur. Un cri retentit. Sans savoir que faire, il redémarra. La seconde roue lui passa par dessus.

De là commença le supplice. L'agonie resplendissante d'une gamine aux portes de la mort. Le silence s’éteint, laissant place soudain à un homme adulte, habillé de blanc, marchant bruyamment sur le sol moult fois mouillé. Mais pas de sang.
Des pleurs atroces scindaient l'air, mais rien à faire. L'homme passa son chemin, sans un regard, sans une once de compassion. Pourtant la couleur noire de la route était devenue d'un rouge passionné, sanguinaire. Mais rien à faire, il passa, sans lui porter secours. Sans lui tendre la main. Il était déjà parti.

Deux hommes cette fois, mal habillés, mal famés. Aucune chance. Malgré les pleurs de plus en plus faibles, ils s'en allèrent, sans pitié. Cruel et mauvais. Ignorant ce que la vie de cette gamine allait devenir. Sans intention aucune de la secourir.
Une voiture suivit le même chemin que le monstre blanc. La tache rouge était bien visible malgré le faible éclairage de la rue. Le chauffeur la vit mais n'en pensa pas moins. Néanmoins il eu la décence de l'éviter, sans s'arrêter. Sans appeler les secours.
D'autres personne passaient par là, pas un seul succès. Pas un regard, pas une aide, pas un secours. Des gens blasés, fatigués, réfutant la vérité qui leur crevait les yeux. Une telle cruauté de devrait pas être permise. Et pourtant...

Un autre camion. Plus petit certes. On espérait le miracle, mais non, rien à faire. Il ne la vit pas, où était trop vil pour l'aider. Finalement ! Il a peut être voulu l'aider. Abréger ses souffrances en lui roulant dessus à nouveau ? Deux fois oui. Insoutenable pour la fillette. Elle n'avait plus rien à espéré de cette population naissante, de cette machinerie intensément douloureuse qui lui suçait le sang jusqu'à la moelle.
Non, rien a faire.
Deux autre véhicules l'évitèrent, mais sans faire de pause. Toujours aucun acte de sympathie ou de pitié. Aucun acte héroïque car oui, à ce stade, c'aurait été de l’héroïsme. Au plus haut point.

Héros naissant, héros mourant. Il déposa son sac à dix mètres, jaugea la situation, scruta attentivement la flaque de sang qui avait giclé sur deux mètres, et qui s'écoulait lentement, succinctement sur le sol plat et morne. Sur le parterre mortifié. Se demandant pourquoi aucun être n'avait réagi plus tôt. Il la sortit de la route. Simplement. Ses jambes suivirent, tant bien que mal, laissant une longue traînée de sang sur les deux mètres qu'il l’avait traînée. Le sang était déjà coagulé et dégoulinait sur les mains du sauveur.

Injustice ou acharnement ? Quoiqu'il en soit, sa vie s'est terminée. L'agonie a duré seulement deux minutes et trente secondes.

Il faudrait plus de héros dans cette vie, plus de courage, plus de gens audacieux et sain d'esprit. Pourtant, une telle ignorance de la chose a coûté la vie d'un être chéri, laissé sans surveillance pendant cinq minutes seulement. Cinq minutes de trop.
Le monstre n'aura rien perdu. Le Héros aura gagné trois ans de prison pour homicide involontaire. Elle, elle aura payé de sa vie, l'erreur de dizaines de personnes.

La nuit embrassait calmement les rouages de la machine infernale qui chaque jour, tue des millions de personnes innocentes et gâche la vie des gens les plus normaux.
Chaque nuit, un chat noir se fait écraser la queue. Chaque nuit, ce chat tue quelqu'un.

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 12:27

Auteur: Kuro Shirone

 

 

Elle sentait la peur qui commençait à lui tenir aux tripes, la sueur qui s'écoulait longuement de son dos pour finir par se cacher dans le creux de ses reins, absorbée par ses sous-vêtements. Le souffle discret mais bien présent de ce qu'il restait de sa camarade après que les jumelles soient passées, après que les détentrices du chaos les aient balayées d'un revers de main. La douleur était présente, elle sentait son estomac se tordre dans d'horribles contorsions pour en retirer le maigre repas qu'elle avait englouti avec peine. 


 
Mais tout ceci était justifié. Justifié par les cadavres pourrissant aux alentours, par les boyaux qui sortaient des corps ici et là. De l'odeur métallique du sang poisseux qui la couvrait. Mais par dessus tout, l'odeur de la terreur, l'odeur de la Mort avec un grand M. On dit que certains monstres prennent un aspect humain pour mieux chasser leurs proies, mais les bêtes les plus monstrueuses sont en fait bien humaines. Ou peut-être pas, peut-être que leur mentalité s'est tellement déformée qu'elles étaient devenues des bêtes, des créatures, des choses. De la folie à l'état pure, un concentré de dangerosité et de sang noir souillé. 


 
Un poison insidieux qui s'infiltre doucement mais sûrement avec sournoiserie dans la vie de leurs hôtes, pour finir par la leur ôter d'une manière brutale et sucrée, rougie par les éclats sanguins. Mais une chose est sûre, une chose que jamais personne ne pourrait contredire : C'est la Mort à l'état pur. Sous la forme de deux petites jumelles de seize ans. A la peau pâle presque transparente facilement marquable, aux yeux rouge carmin pour l'une et bleu violette pour l'autre. 


 
Elles avaient pourtant l'air si inoffensives, si douces, si gentilles.... Mais ce n'était qu'une façade, afin de mieux vous piéger pour pouvoir se repaître de vos entrailles encore chaudes et dégoulinantes de liquide vital. Elles usaient de toutes les supercheries possibles afin de vous prendre sous le coude et vous écraser sans la moindre pitié par la suite. Une tricherie pour vous séduire et ainsi mieux vous détruire. Mais elle, elle avait vu juste, elle n'était pas tombée dans le piège de Tama et Mushi. Elle, Alina, elle avait su résister à cette envie irrépressible de devenir leur amie. 


 
Mais seulement parce qu'elle sentait l'odeur des meurtres et du crime sur leurs corps qui semblaient appartenir à des poupées. Des poupées qui manipulent les humains, quelle farce ! Quelle idiotie ! Quelle réalité... Et maintenant, elle se cachait dans le lycée, sa meilleure amie agonisante à ses pieds. Elle ne voulait pas mourir ! S'il le fallait elle se ferait amputer son bras ayant déjà le début d'une gangraine, mais elle survivrait ! 

 

« Où crois-tu aller, petite teigne ? » 


 
Elle se retourna brusquement pour faire face à un sourire à la fois carnassier et psychopathe. Tama. C'était Tama. Elle se tenait proche, avec ce qu'il semblait être une laisse au poignet qui la reliait à Mushi. Dans son autre main, il y avait une faux acérée, prête à la découper en petits morceaux. Elle allait mourir, c'était l'heure. C'était la fin. Elle voyait déjà l'autre partie de son bourreau approcher avec les bourses contenant les yeux, oreilles, langues, doigts et autres petites choses des précédentes victimes. 

 

Si seulement elle avait été prudente, si seulement elle avait su. Jamais Alina ne se serait inscrite dans ce lycée qu'on qualifiait de « maudit », maintenant elle comprenait pourquoi ce nom et surtout : la gravité de la situation. Oui, elle n'aurait pas dû venir chez nous... Cet endroit nous appartient. Cet endroit m'appartient. A moi, Tamamushi, la Mort en personne... 


 
Oserez-vous venir défier ma colère au risque de subir mon châtiment et courir vers votre fin ? 

 

Oserez-vous venir relever ce challenge que personne n'a encore réussi à vaincre, malgré les nombreux essais ?  

 

Saurez-vous réussir là où un millier de personnes et plus encore ont échoué ? Si vous en êtes vraiment sûr, alors venez, je vous attends de pied ferme... 

 

Et puis, mon armée de poupées n'est pas finie, il me manque encore quelques corps dont s'est échappée la vie pour fignoler tout ceci...
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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 10:34

Auteur: Lord Asema-Realis

 

Hurle, hurle, Qu'attend-tu?

Ce monde, ces personnes se sont servies de toi à l'époque, tu ne le voyais pas. Seulement une vie normale tu te disais

"Les vérités font toujours mal". On te le disait à l'époque. Toi aussi tu te posais encore des questions sur cette phrase.

Un jour, tu t'es réveillé. Tu te sentais... Seul.

Une telle solitude, mais tu ne sentais qu'un faible relent de celle-ci.

Par le temps, tu as évolué, dans un sens.

Quelque chose avait changé en toi. Tu avais peur. Peur. Des autres.

Ceux avec qui tu étais, tu avais réussi à déchiffrer ce qu'ils te cachaient durant toutes ces années à tes côtés.

Un jour, un évènement te détruit. Tu te sentais... Mort.

Plus tard, tu avais changé, en toi surtout.

Ce rire, tu l'entendais, quelques instants, souvent, toujours. Jusqu'à ce qu'il te parle. Quelqu'un te parlait.

Tu n'es plus seul. Tu en avais la certitude. Pourtant, tu l'étais. Toujours.

Tu sentais quelque chose. Un souffle. Le vent te guidait.

Tu le suivais, au désespoir de ta solitude.

Tu rencontrais enfin ce rire, un enfant. Toi.

Tu perdais, peu à peu, quelque chose en toi.

Tu suivais l'enfant, il était ton guide.

Tu entendais les cloches sonner. La mort.

L'enfant partit avec ce même rire que la première fois.

Tu compris que l'enfant était la mort.

Tu l'étais, depuis. Noyé.

Pourtant, les cloches sonnaient toujours.

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